Thèse soutenue

Modélisation climatique à l’échelle des terroirs viticoles dans un contexte de changement climatique

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Auteur / Autrice : Renan Le Roux
Direction : Hervé QuenolCornelis Van Leeuwen
Type : Thèse de doctorat
Discipline(s) : Géographie
Date : Soutenance le 08/12/2017
Etablissement(s) : Rennes 2
Ecole(s) doctorale(s) : École doctorale Sociétés, temps, territoires (Angers)
Partenaire(s) de recherche : COMUE : Université Bretagne Loire (2016-2019)
Laboratoire : Littoral, Environnement, Télédétection, Géomatique
Jury : Président / Présidente : Sylvain Bigot
Examinateurs / Examinatrices : Benjamin Bois, Valérie Bonnardot
Rapporteurs / Rapporteuses : Sylvain Bigot, João Carlos Andrade dos Santos

Résumé

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À l’échelle d’un terroir viticole, le climat présente des variations significatives et joue un rôle important sur les caractéristiques des vins produits. L’adaptation de la filière viticole au changement climatique en cours nécessite la connaissance de l’évolution du climat à l’échelle locale. Cette étude vise à intégrer cette échelle dans les projections climatiques en se basant sur l’utilisation combinée de modèles dynamiques et géostatistiques. Dans un premier temps, l’utilisation d’un modèle climatique régional à haute résolution (1 km) dans les vignobles de Marlborough (Nouvelle-Zélande) a permis de cartographier les températures d’une région viticole. Les limites et les incertitudes de l’utilisation de ce type de modèle, notamment pour la représentation des variations thermiques les plus locales, ont également été étudiées. Par l’utilisation des données issues d’un réseau dense de capteurs de température, une seconde étape a consisté au développement d’un modèle statistique non linéaire permettant une cartographie fine des températures sur les appellations Saint-Émilion, Pomerol et leurs satellites. Enfin une méthode d’intégration de l’échelle locale dans les projections de changement climatique est proposée, associant modèles dynamiques et modèles géostatistiques. Cette thèse a mis en évidence que l’utilisation simultanée de différentes méthodes de modélisation des températures peut représenter une piste intéressante pour pallier aux manques qu’elles peuvent représenter individuellement et limiter ainsi l’incertitude.