D’Un nouvel espoir (1977) à La revanche des Sith (2005) : écriture musicale et traitement de la partition au sein du complexe audio-visuel dans la saga Star Wars
Auteur / Autrice : | Chloé Huvet |
Direction : | Gilles Mouëllic, Michel Duchesneau |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Musicologie |
Date : | Soutenance le 20/11/2017 |
Etablissement(s) : | Rennes 2 en cotutelle avec Université de Montréal (1878-....) |
Ecole(s) doctorale(s) : | École doctorale Arts, Lettres, Langues (Bretagne) |
Partenaire(s) de recherche : | COMUE : Université Bretagne Loire (2016-2019) |
Laboratoire : Arts : Pratiques et Poétiques | |
Jury : | Président / Présidente : Laurent Guido |
Examinateurs / Examinatrices : Hervé Lacombe, Caroline Traube | |
Rapporteurs / Rapporteuses : Laurent Guido, Nicole Biamonte |
Résumé
Fait unique dans l’histoire du cinéma, les partitions du gigantesque cycle dischronique qu’est la saga Star Wars, couvrant une période très étirée de vingt-huit ans, sont toutes de la main de John Williams. Cette constance compositionnelle devrait a priori faire des deux trilogies (1977-1983 et 1999-2005) un tout cohérent et unifié, d’autant que George Lucas envisage les six épisodes comme une seule et même entité. Pourtant, l’unité musicale de l’hexalogie et la signature musicale « starwarsienne » sont loin d’aller de soi, prenant la forme d’un idéal dénué de fondements solides réels.En adoptant une approche comparative transversale et en faisant varier différentes échelles d’analyse (épisode, trilogie, saga), la présente thèse a ainsi pour projet de montrer de quelles manières le matériau musical, les pratiques compositionnelles de Williams, mais aussi le traitement et l’intégration de la partition au sein du complexe audio-visuel font l’objet de profondes transformations entre les deux trilogies. Notre recherche interroge également dans quelle mesure et selon quelles modalités ces changements dans l’écriture musicale et l’utilisation de la partition dans les différents épisodes sont liés aux mutations des techniques cinématographiques, en particulier aux bouleversements dunumérique. Mettant à profit l’exploitation de sources manuscrites inédites et d’entretiens personnels réalisés auprès de l’orchestrateur principal de Williams, Conrad Pope, et de son music editor Kenneth Wannberg, notre travail met en oeuvre une interdisciplinarité affirmée au croisement de l’analyse musicale, de l’histoire du cinéma et des technologies.