Thèse soutenue

Les lectures antiques de l'Oreste d'Euripide

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Auteur / Autrice : Rozenn Michel
Direction : Jean AlauxJean-Michel Fontanier
Type : Thèse de doctorat
Discipline(s) : Langues et littératures anciennes
Date : Soutenance le 20/01/2017
Etablissement(s) : Rennes 2
Ecole(s) doctorale(s) : École doctorale Arts, Lettres, Langues (Rennes)
Partenaire(s) de recherche : COMUE : Université Bretagne Loire (2016-2019)
Laboratoire : Centre d'Etudes des Langues et Littératures Anciennes et Modernes
Jury : Président / Présidente : Françoise Létoublon
Examinateurs / Examinatrices : Françoise Létoublon
Rapporteurs / Rapporteuses : Jacqueline Assaël, Jocelyne Peigney

Résumé

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De spectacle vivant, le théâtre d'Euripide devient très vite une pièce de collection dont la conservation, comme celle des deux autres grands poètes dramatiques, Eschyle et Sophocle, est décrétée par le législateur athénien Lycurgue. Très vite aussi, il est commenté, critiqué, enseigné. À travers les témoignages de sa réception, on veut comprendre quellesinterprétations antiques étaient proposées d’une tragédie d’Euripide, l’Oreste. On cherche dans le premier chapitre à établir la réception du personnage lui-même et de l’acte qui lui apporte une gloire équivoque – la vengeance du père par le meurtre de la mère – dans la tradition mythographique et judiciaire, et voir quelle part y prennent les questions posées parl’Oreste d’Euripide. Le deuxième chapitre examine la place que la tragédie occupe dans l’enseignement antique par l’étude des textes scolaires, exercices élémentaires découverts sur les papyri, manuels de rhétoriques, exercices types (progymnasmata) et déclamations. Les troisième et quatrième chapitres étudient les extraits les plus commentés : d’abord, les deux scènes les plus célèbres, le récit du messager et le diptyque de la maladie d’Oreste, qui se distinguent par la façon dont est traité leur sujet, le récit d’une assemblée politique et la représentation de la folie ; puis, des morceaux choisis pour leur genre, lyrique ou gnomique. Enfin, on examine dans le dernier chapitre les témoignages des spécialistes du « livre », de ceux qui ont transmis, édité, commenté, conservé l’Oreste d’Euripide.