Conscience, métacognition, inconscient : neurosciences et psychanalyse : une mise en tension dialectique
Auteur / Autrice : | Yann Hermitte |
Direction : | Alain Abelhauser |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Psychologie |
Date : | Soutenance le 07/01/2017 |
Etablissement(s) : | Rennes 2 |
Ecole(s) doctorale(s) : | École doctorale Sciences humaines et sociales (Rennes) |
Partenaire(s) de recherche : | COMUE : Université Bretagne Loire (2016-2019) |
PRES : Université européenne de Bretagne (2007-2016) | |
Laboratoire : Recherches en Psychopathologie : nouveaux symptômes et lien social | |
Jury : | Président / Présidente : Patrick Martin-Mattéra |
Examinateurs / Examinatrices : Jean-Luc Gaspard, Caroline Doucet | |
Rapporteurs / Rapporteuses : Sidi Askofaré, Mohammed Ham |
Mots clés
Mots clés contrôlés
Mots clés libres
Résumé
Les neurosciences actuelles ont apporté, ces dernières décennies, des découvertes majeures sur les phénomènes d’inconscient, de la conscience et de la métacognition. En s’appuyant sur cette actualité scientifique d’une part et les connaissances accumulées depuis les premiers écrits de Freud d’autre part, il apparaît désormais possible d’entamer une articulation dialectique entre le modèle neuroscientifique et le modèle psychanalytique. Pour se faire, il convient de ne pas se contenter des définitions respectives de ces phénomènes : il faut en passer par l’analyse précise de ce sur quoi chacune des deux approches s’appuie pour les décrire.Concernant plus spécifiquement l’inconscient, quatre concepts sont inévitablement convoqués de part et d’autre : la perception, la mémoire, le temps et le langage. Néanmoins, le prolongement de la réflexion, vers la conscience et la métacognition, offre des perspectives plus larges encore : il permet d’aborder d’autres axiomes ou hypothèses comme, entre autres, l’espace de travail neuronal global, la résistance, le refoulement, l’équivoque ou l’incubation. A cela, s’ajoutent les récentes théories générales du cerveau qui, en neurosciences, supportent les questions autour de la subjectivité. Subjectivité qui, in fine, interroge sur ses dimensions conscientes et inconscientes. L’éclairage, possiblement réciproque entre neurosciences et psychanalyse, permet l’émergence de questionnements et de perspectives nouvelles. Aussi, une mise en tension dialectique de ces deux approches ouvre à l’enrichissement des connaissances sur ces phénomènes, voire à un renouvellement de ces notions fondamentales de la psychologie.