Performance financière et choix d'actifs responsables : une analyse du marché américain
Auteur / Autrice : | Julien Lachuer |
Direction : | Jean-Jacques Lilti |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Sciences de gestion |
Date : | Soutenance le 30/11/2017 |
Etablissement(s) : | Rennes 1 |
Ecole(s) doctorale(s) : | École doctorale Sciences économiques et sciences de gestion (Rennes) |
Partenaire(s) de recherche : | ComuE : Université Bretagne Loire (2016-2019) |
Laboratoire : Centre de recherche en économie et management (Rennes ; Caen ; 2004-....) - Centre de recherche en économie et management | |
Jury : | Examinateurs / Examinatrices : Franck Moraux, Khalid Elbadraoui |
Rapporteurs / Rapporteuses : Bouchra M'Zali, Hélène Rainelli-Weiss |
Mots clés
Mots clés contrôlés
Résumé
Cette thèse précise dans quelles mesures la performance responsable peut contribuer à l’amélioration de la performance financière pour un investisseur. En s’appuyant sur une base de données de 1992 à 2012 et un état de l’art de la notation responsable KLD, nous montrons que la Responsabilité Sociale de l’Entreprise (RSE) ne constitue pas invariablement un facteur de performance pour un portefeuille d’actions. Elle se révèle être un coût à consentir par les investisseurs soucieux de leur niveau d’éthique, du moins dans sa version proactive. Selon le secteur observé, la réduction des actes d’irresponsabilité peut néanmoins améliorer la performance financière. Nos développements mettent en évidence l’importance d’un choix préalable des actifs du portefeuille. En effet, les stratégies RSE améliorent la performance financière en fonction des caractéristiques qui limitent les comportements opportunistes des managers. Notre analyse multicritères révèle que les dépenses de responsabilités sont le fruit des excès de trésorerie. Le coût moyen pondéré de la dette déterminera l’efficacité de ces stratégies sur la rentabilité de l’entreprise. Enfin, nous mettons en exergue des dissemblances de langage dans les discours issues des rapports de responsabilité, selon le niveau d’éthique et de performance financière. Ces champs lexicaux renseignent l’investisseur sur les intentions des managers, afin de mieux sélectionner les actifs.