Thèse soutenue

Les relations entre les actions disciplinaires et pénales à l'encontre du fonctionnaire civil en France et au Liban

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Auteur / Autrice : Elie Ghazo
Direction : Hélène Muscat
Type : Thèse de doctorat
Discipline(s) : Droit
Date : Soutenance le 09/11/2017
Etablissement(s) : Rennes 1
Ecole(s) doctorale(s) : École doctorale Droit et Science Politique (Rennes ; 2016-2021)
Partenaire(s) de recherche : ComuE : Université Bretagne Loire (2016-2019)
Laboratoire : Institut du droit public et de la science politique (Rennes) - Institut du droit public et de la science politique
Jury : Examinateurs / Examinatrices : Gweltaz Éveillard
Rapporteurs / Rapporteuses : Caroline Duparc, Jacques Fialaire

Résumé

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Lorsque les fonctionnaires adoptent des comportements fautifs, qui entravent le bon déroulement des missions publiques, l’Administration est en droit d’exercer une action disciplinaire à leur encontre. Par ce biais, l’Administration contrôle, compense ou neutralise les déviances risquant de nuire à l’action publique et à son image. En toute logique, les modalités d’exercice des pouvoirs disciplinaires varient selon les États, conformément aux dispositions propres à chaque fonction publique. Il est rare de trouver une conformité absolue entre les divers régimes disciplinaires. L’objet de la présente thèse est de comparer et d’identifier les caractéristiques propres à l’action disciplinaire applicable dans la fonction publique en France et au Liban, en faisant un rapprochement entre cette dernière action et l’action pénale. Il s’agit ainsi d’observer dans quelle mesure les principes généraux régissant l’action pénale peuvent fournir des éléments de perfectionnement du régime disciplinaire, que ce soit français ou libanais, en le rendant plus équitable.