Thèse soutenue

Corruption et croissance économique au Cameroun : de l'effet direct et des effets indirects à travers la répartition des dépenses publiques

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Auteur / Autrice : Nabil Aman Ndikeu Njoya
Direction : Yvon RocaboyJean-Marie Gankou
Type : Thèse de doctorat
Discipline(s) : Sciences économiques
Date : Soutenance le 15/06/2017
Etablissement(s) : Rennes 1 en cotutelle avec UNIVERSITE DE YAOUNDE II, Université de Yaoundé II
Ecole(s) doctorale(s) : École doctorale Sciences de l'homme, des organisations et de la société (Rennes)
Partenaire(s) de recherche : ComuE : Université Bretagne Loire (2016-2019)
Laboratoire : Centre de recherche en économie et management (Rennes ; Caen ; 2004-....) - Centre de recherche en économie et management
Jury : Président / Présidente : Jean-Jacques Durand
Examinateurs / Examinatrices : Marie-Estelle Binet
Rapporteurs / Rapporteuses : Thierry Madiès, Rachel Guillain

Résumé

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Le Cameroun est un pays engagé dans une stratégie de développement volontariste, faisant toutefois face à d’importantes difficultés de croissance économique et à une corruption chronique. Suivant ce contexte, la présente étude a pour objet d’effectuer une analyse théorique et empirique des effets de la corruption sur la croissance économique du Cameroun. A cet effet, notre premier axe d’analyse vise à déterminer la nature de la corrélation entre la corruption et la croissance économique au Cameroun. Notre étude révèle qu’à long terme, la corruption affecte négativement le taux de croissance économique, suivant des effets directs d’une part, et suivant des effets indirects d’autre part, à travers l’investissement privé, le niveau d’éducation et les dépenses publiques. Dès lors, un deuxième axe d’analyse nous a paru intéressant à aborder, cherchant cette fois à évaluer l’effet indirect de la corruption sur la croissance économique via les distorsions dans la répartition des dépenses publiques. Les résultats obtenus ici montrent que la corruption provoque des distorsions tendant d’une part, à accroître les allocations aux des dépenses publiques d’investissement, pour un effet induit non significatif sur la croissance économique, et d’autre part, à réduire la part des dépenses publiques de fonctionnement, pour un effet induit négatif sur la croissance économique.