La représentation iconographique des bénédictines et cisterciennes en France aux XVIème, XVIIème et XVIIIème siècles : fondatrices, supérieures et religieuses
Auteur / Autrice : | Lydie Brunetti |
Direction : | Daniel-Odon Hurel |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Histoire moderne et contemporaine |
Date : | Soutenance le 07/12/2017 |
Etablissement(s) : | Paris Sciences et Lettres (ComUE) |
Ecole(s) doctorale(s) : | École doctorale de l'École pratique des hautes études (Paris) |
Partenaire(s) de recherche : | Laboratoire : Laboratoire d’études sur les Monothéismes (Paris ; 1998-....) |
Établissement de préparation de la thèse : École pratique des hautes études (Paris ; 1868-....) | |
Jury : | Président / Présidente : Bernard Hours |
Examinateurs / Examinatrices : Daniel-Odon Hurel, Bernard Hours, Philippe Martin, Marie-Élisabeth Henneau, Olivier Christin | |
Rapporteurs / Rapporteuses : Philippe Martin, Marie-Élisabeth Henneau |
Mots clés
Mots clés contrôlés
Mots clés libres
Résumé
Au-delà de la littérature édifiante ou critique des XVIème, XVIIème et XVIIIème siècles, l’image mentale des religieuses bénédictines et cisterciennes passe aussi par la production et la diffusion de représentations iconographiques via de nombreux supports. L’étude menée sur ce media visuel a permis de rassembler un corpus de 1160 références regroupées en une base de données exploitable. Son analyse se développe autour de l’affirmation de l’importance du témoignage historique et documentaire de l’iconographie pour la connaissance des modes de vie et de pensées de ces moniales. Le traitement typologique du contexte de production, des commanditaires et destinataires des œuvres définit les enjeux et objectifs de ces représentations. L’iconographie présente toutes les caractéristiques spirituelles et temporelles de la vie monastique féminine avec les différentes problématiques qui font l’actualité du monde régulier post-tridentin. L’étude se penche aussi sur la représentation des grandes figures fondatrices du monachisme féminin, comme sainte Scholastique, les saintes fondatrices d’abbayes médiévales et les fondatrices modernes de congrégations nouvelles. L’iconographie donne à voir un monde monastique féminin puissant et émancipé avec l’évocation de la sainteté féminine et de son lien privilégié à Dieu. Les portraits de supérieures et de religieuses sont des témoins directs d’un pouvoir temporel et spirituel similaire à celui de leurs confrères moines. L’image de la bénédictine et de la cistercienne à l’époque moderne se révèle orientée et biaisée, utilisée à des fins de propagande, mais les religieuses en tirent toujours le meilleur parti pour conforter leur légitimité.