Thèse soutenue

Quand l’animal soigne… Les utilisations thérapeutiques de l’animal dans le corpus médical cunéiforme assyro-babylonien

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Auteur / Autrice : Vérène Chalendar
Direction : Dominique Charpin
Type : Thèse de doctorat
Discipline(s) : Langues, histoire et civilisations des mondes anciens des origines à l'Antiquité tardive
Date : Soutenance le 21/09/2017
Etablissement(s) : Paris Sciences et Lettres (ComUE)
Ecole(s) doctorale(s) : École doctorale de l'École pratique des hautes études (Paris)
Partenaire(s) de recherche : Laboratoire : Proche-Orient, Caucase : langues, archéologie, cultures (Paris)
Établissement de préparation de la thèse : École pratique des hautes études (Paris ; 1868-....)
Jury : Président / Présidente : Grégory Chambon
Examinateurs / Examinatrices : Dominique Charpin, Grégory Chambon, Nils P. Heessel, Gilles Buisson, Lionel Marti, Michaël Guichard
Rapporteurs / Rapporteuses : Grégory Chambon, Nils P. Heessel

Mots clés

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Résumé

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Cette thèse est consacrée à l’usage des animaux dans les pratiques thérapeutiques mésopotamiennes. Elle s’intéresse autant à l’animal utilisé à titre d’ingrédient pour la préparation des médications, qu’à l’animal participant aux rituels thérapeutiques. La première partie dresse un panorama des sources cunéiformes à disposition pour la reconstitution des pratiques médicales et propose une exploration de la perception de la faune par les Mésopotamiens en s’intéressant à la taxinomie ainsi qu’aux valeurs symboliques associées à l’animal. Elle s’attache également à l’examen de questions d’ordre pratique induites par l’usage des animaux dans la pharmacopée (approvisionnement, conservation, modalités de mise en œuvre etc.). La seconde partie de cette étude consiste en l’élaboration d’un catalogue des animaux rencontrés dans les textes médicaux cunéiformes. Celui-ci répertorie et examine les usages thérapeutiques de chaque animal en essayant de comprendre les raisons de leurs utilisations dans des contextes pathologiques spécifiques. La troisième partie est dévolue à l’étude du contexte culturel et intellectuel dans lequel ont été rédigées ces tablettes scientifiques mésopotamiennes. Les notions de « secret » et de « cryptage » du savoir sont ici mises en lumière. Le point central de cette partie consiste dans la présentation du document Uruanna = maštakal et des différentes hypothèses émises quant à son interprétation ; certaines de celles-ci remettant en question l’usage d’ingrédients d’origine animale dans la pharmacopée.