Fonctionnement hydrogéologique et hydrochimique du bassin crétacé de Tsagaan Els (Dornogobi, Mongolie)
Auteur / Autrice : | Pierre Grizard |
Direction : | Patrick Goblet, Jean-Michel Schmitt |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Géosciences et géoingénierie |
Date : | Soutenance le 29/11/2017 |
Etablissement(s) : | Paris Sciences et Lettres (ComUE) |
Ecole(s) doctorale(s) : | École doctorale Géosciences, ressources naturelles et environnement (Paris ; 2000-....) |
Partenaire(s) de recherche : | Laboratoire : Centre de géosciences (Fontainebleau, Seine et Marne) |
Etablissement de préparation de la thèse : École nationale supérieure des mines (Paris ; 1783-....) | |
Jury : | Président / Présidente : Jean-Luc Michelot |
Examinateurs / Examinatrices : Patrick Goblet, Jean-Michel Schmitt, Anne Jost | |
Rapporteurs / Rapporteuses : Fabien Magri, Christine Vallet-Coulomb |
Mots clés
Mots clés contrôlés
Résumé
Le bassin crétacé de Tsagaan Els est situé dans le désert de Gobi en Mongolie. L’objectif de cette thèse est de mieux comprendre le fonctionnement hydrogéologique et hydrochimique de ce bassin endoréique afin de faciliter l’implantation de futurs projets miniers. Dans cette optique, un modèle hydrogéologique régional 3D a tout d’abord été développé sous MODFLOW. La calibration à partir des niveaux piézométriques mesurés sur les ouvrages présents au sein des licences et quelques puits nomades, aboutit à plusieurs solutions. Elles présentent chacune des conductivités hydrauliques en accord avec les tests de pompages, et des taux de recharge entre 0.6 et 3.1 mm/an, cohérents avec le climat actuel. Ce modèle a ainsi permis d’étendre nos connaissances piézométriques au-delà des licences et d’effectuer un bilan hydrique régional. Ensuite, l’âge des eaux a été estimé numériquement via ce modèle puis par des datations 14C. Une comparaison des résultats de ces méthodes a indiqué que les solutions présentant des taux de recharges élevés étaient plus probables que celles en présentant de plus faibles à conditions que les écoulements soient restés les mêmes durant les trente derniers milliers d’années. En parallèle, une étude hydrochimique portant sur les ions majeurs, le brome et les isotopes stable de l’eau (18O et 2H) a montré que l’origine de la salinité des eaux était principalement liée à la dissolution d’évaporites superficielles. En dernier lieu, un modèle 3D local, centré sur la playa terminale du bassin a permis de mieux comprendre le fonctionnement actuel et passé du bassin en s’appuyant sur l’évolution spatiotemporelle de la salinité.