Pour une philosophie clinique des greffes de mains et de visage : histoire, épistémologie, éthique
Auteur / Autrice : | Martin Dumont |
Direction : | Frédéric Worms |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Philosophie |
Date : | Soutenance le 02/12/2017 |
Etablissement(s) : | Paris Sciences et Lettres (ComUE) |
Ecole(s) doctorale(s) : | École doctorale Lettres, Arts, Sciences humaines et sociales (Paris ; 2010-....) |
Partenaire(s) de recherche : | Laboratoire : République des savoirs : lettres, sciences, philosophie |
établissement de préparation de la thèse : École normale supérieure (Paris ; 1985-....) | |
Jury : | Président / Présidente : Pierre Le Coz |
Examinateurs / Examinatrices : Frédéric Worms, Pierre Le Coz, Anne-Marie Moulin, Christian Baudelot, Céline Lefève, Emmanuel Morelon | |
Rapporteur / Rapporteuse : Pierre Le Coz, Anne-Marie Moulin |
Mots clés
Résumé
Ce travail s’efforce d’élaborer une philosophie clinique des greffes, particulièrement des greffes de mains et de visage ; c’est-à-dire une philosophie qui repart toujours de l’expérience du soin et des patients. L’histoire de la constitution des greffes comme soin efficace, du début du vingtième siècle aux années 1960, y est examinée : elle permet de percevoir les obstacles inattendus qu’il a fallu apprendre à surmonter, et combien ces procédures reposent sur des conditions précises et contraignantes. Cette épistémologie critique permet ensuite d’aborder les questions éthiques soulevées par les greffes de tissus composites. Celles-ci ont suscité d’importants débats, auxquels la clinique a en partie apporté des réponses. Mais des questions éthiques subsistent, qui sont abordées en décrivant les conditions délicates du choix de la procédure et en interrogeant les normes qui légitiment de recourir à ce soin risqué pour le traitement de handicaps graves.