Le partage du mouvement : une philosophie des gestes avec le contact improvisation
Auteur / Autrice : | Romain Bigé |
Direction : | Renaud Barbaras |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Philosophie |
Date : | Soutenance le 08/12/2017 |
Etablissement(s) : | Paris Sciences et Lettres (ComUE) |
Ecole(s) doctorale(s) : | École doctorale Lettres, Arts, Sciences humaines et sociales (Paris ; 2010-....) |
Partenaire(s) de recherche : | Laboratoire : Équipe d'accueil SACRe - Sciences, arts, création, recherche (Paris) |
établissement de préparation de la thèse : École normale supérieure (Paris ; 1985-....) | |
Jury : | Président / Présidente : Anne Boissière |
Examinateurs / Examinatrices : Renaud Barbaras, Anne Boissière, Isabelle Ginot, Frédéric Pouillaude, Boris Charmatz, Ann Cooper Albright | |
Rapporteurs / Rapporteuses : Isabelle Ginot |
Mots clés
Résumé
Comment les êtres, humains ou plus-qu’humains, en viennent-ils à partager leurs mouvements ? Qu’est-ce qui exauce, soutient ou empêche la confluence de leurs gestes ? Ces questions sont des questions métaphysiques (question de la comobilité des êtres), anthropologiques (question du vivre-ensemble) ou biologiques (question de la symbiose) : pour y répondre, il est de bonne méthode de lire des philosophes, des anthropologues, des biologistes. Nous avons décidé de les adresser à une pratique chorégraphique : le Contact Improvisation, une forme de danse initiée par le chorégraphe américain Steve Paxton en 1972, et où danseurs et danseuses se sautent les un-es sur les autres, entrent en contact les un-es avec les autres, roulent par terre et tombent dans les airs, considérant que la philosophie avait tout intérêt à reconnaître que danseurs et danseuses non seulement savent bouger ensemble, mais, plus important, savent s’apprendre et penser la manière dont ils bougent ensemble.