Le matérialisme scientifique et/ou métaphysique de Jacques Monod
Auteur / Autrice : | Roselyne Le Gall |
Direction : | Michel Morange, Paul Clavier |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Philosophie |
Date : | Soutenance le 28/10/2017 |
Etablissement(s) : | Paris Sciences et Lettres (ComUE) |
Ecole(s) doctorale(s) : | École doctorale Lettres, Arts, Sciences humaines et sociales (Paris ; 2010-....) |
Partenaire(s) de recherche : | Laboratoire : République des savoirs : lettres, sciences, philosophie |
établissement de préparation de la thèse : École normale supérieure (Paris ; 1985-....) | |
Jury : | Président / Présidente : Paul Clavier |
Examinateurs / Examinatrices : Michel Morange, Paul Clavier, Dominique Lambert, Pascal Nouvel | |
Rapporteur / Rapporteuse : Dominique Lambert, Pascal Nouvel |
Mots clés
Mots clés contrôlés
Résumé
Après une présentation des découvertes scientifiques de Monod en matière de biologie moléculaire, en particulier les gènes régulateurs dans l’opéron et l’allostérie, puis l’exposé de l’interprétation philosophique de Monod sur ces apports scientifiques, par la mise en avant des principes du hasard et de la nécessité, nous tentons de tirer au clair ce qui, chez Monod, relève du matérialisme scientifique proprement dit, car relevant d’un principe méthodologique de stricte objectivité, et ce qui relève de choix métaphysique. Cette distinction est fondamentale car il faut montrer que le matérialisme scientifique n’est pas exclusif de toute métaphysique. Il peut contribuer, au contraire, à manifester la pertinence d’un certain niveau d’analyse qui, loin d’exclure d’autres niveaux d’analyse, les permet. Ceci répond à l’exigence d’opérer les distinctions nécessaires pour mettre chaque investigation rationnelle à sa place, sans confusion ou empiétement des niveaux de recherche.