Auteur / Autrice : | Arnaud Dhermy |
Direction : | Anne-Marie Thiesse |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Histoire |
Date : | Soutenance le 14/10/2017 |
Etablissement(s) : | Paris Sciences et Lettres (ComUE) |
Ecole(s) doctorale(s) : | École doctorale Lettres, Arts, Sciences humaines et sociales (Paris ; 2010-....) |
Partenaire(s) de recherche : | Laboratoire : Pays germaniques, transferts culturels (Paris) |
établissement de préparation de la thèse : École normale supérieure (Paris ; 1985-....) | |
Jury : | Président / Présidente : Dominique Poulot |
Examinateurs / Examinatrices : Anne-Marie Thiesse, Dominique Poulot, Marie-Ève Thérenty, Laurent Le Gall, Jean-François Chanet, Valérie Tesnière | |
Rapporteurs / Rapporteuses : Marie-Ève Thérenty, Laurent Le Gall |
Résumé
Corolaire de l'exode rural et de l'industrialisation, une attention au patrimoine local et à l'espace régional se fait jour en France à la fin du 19e siècle. Cet intérêt se manifeste en particulier à travers le renouvellement et le dynamisme de revues destinées à de nouvelles catégories sociales aspirant à une activité culturelle. Préfiguration du magazine, ces revues contribuent au sein des espaces français à définir des identités régionales. Elle permettent d'élargir les critères de patrimonialisation, auparavant cantonnés à l'histoire, à la littérature et à la philologie, et à démocratiser par la mise à l'honneur des traditions populaires, de la pratique personnelle des espaces (tourisme, environnement) et de leur approche esthétique. Elles tendent aussi à individualiser un rapport jusque-là communautaire aux territoires. Elles marquent enfin le renouvellement d'une vision du patrimoine à base d'héritage et d'atavisme, au profit d'une notion plus moderne de patrimoine d'élection, notamment dans le cadre de l'évasion par rapport au quotidien.