Auteur / Autrice : | Franck Delpal |
Direction : | Sophie Méritet |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Sciences économiques |
Date : | Soutenance le 28/06/2017 |
Etablissement(s) : | Paris Sciences et Lettres (ComUE) |
Ecole(s) doctorale(s) : | Ecole doctorale SDOSE (Paris) |
Partenaire(s) de recherche : | Laboratoire : Laboratoire d’Economie de Dauphine (Paris) |
Etablissement de préparation de la thèse : Université Paris Dauphine-PSL (1968-....) | |
Jury : | Président / Présidente : Anna Creti-Bettoni |
Examinateurs / Examinatrices : Anna Creti-Bettoni, William James Adams, Olivier Bouba-Olga, Pascal Morand | |
Rapporteurs / Rapporteuses : William James Adams, Olivier Bouba-Olga |
Mots clés
Résumé
Contrairement au mouvement d’externalisation constaté depuis plusieurs décennies dans le secteur textile-habillement-cuir, les entreprises appartenant au segment du luxe affichent un degré d’intégration verticale de plus en plus poussé. Ce travail de thèse s’attache à mettre en lumière les causes et les conséquences de cette stratégie en mobilisant les concepts et les méthodes de l’économie industrielle.Le fonctionnement spécifique de l’industrie du luxe nous amène à privilégier une approche micro-économique basée sur des données qualitatives et quantitatives recueillies sur 21 entreprises, ainsi que des modèles économétriques menées sur 18 d’entre elles.Cette thèse montre que la stratégie d’intégration verticale mise en œuvre par les entreprises répond en premier lieu à une recherche d’efficience productive et de captation de rente. Elle a eu pour effet de renforcer les barrières à l’entrée existantes sur le segment du luxe et contribué à accroître les performances des acteurs installés.