Le travail gouvernemental au Cambodge de 1993 à 2015
Auteur / Autrice : | Yiseang Chhiv |
Direction : | Jean-Marie Duffau |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Droit public |
Date : | Soutenance le 18/01/2017 |
Etablissement(s) : | Paris Sciences et Lettres (ComUE) |
Ecole(s) doctorale(s) : | Ecole doctorale SDOSE (Paris) |
Partenaire(s) de recherche : | Etablissement de préparation de la thèse : Université Paris Dauphine-PSL (1968-....) |
Laboratoire : Centre de recherche droit Dauphine (Paris) | |
Jury : | Président / Présidente : Alain Forest |
Examinateurs / Examinatrices : Alain Forest, Maurice Gaillard, Michaël Karpenschif, Claudie Boiteau, Elisabeth Mella | |
Rapporteurs / Rapporteuses : Maurice Gaillard, Michaël Karpenschif |
Mots clés
Mots clés contrôlés
Résumé
À travers l’analyse du travail gouvernemental de 1993 à 2015 dans l’optique de la stabilité constitutionnelle et politique, il s’est révélé que la transposition au Cambodge des grands principes de l’État de droit, de la démocratie libérale et pluraliste sur le modèle occidental, par la mise en œuvre des Accords de Paris de 1991 ne s'est pas effectuée de façon satisfaisante. L’objectif consistant à faire de la société cambodgienne, une société démocratique où chacun s’incline devant la loi, où la justice est indépendante du pouvoir exécutif, où les forces armées comme les forces économiques sont soumises à l'autorité publique gardienne de l’intérêt général, où à tout pouvoir se voit opposé un contre-pouvoir, n’a pas été atteint. Les obstacles à cette transposition effective résident dans le grand écart qui existe entre les principes du modèle importé, voire imposé, et les pesanteurs de l’histoire tragique que les Cambodgiens ont vécue entre les années 1970 et 1980, d’une part et les fondements traditionnels de la société cambodgienne encore très présents à ce jour d’autre part.