Thèse soutenue

La première traduction française d'Albertano de Brescia d'après le manuscrit unique Paris, BnF, fr. 1142. Translaitier por se trere de chartre (Gênes, fin XIIIe siècle)
FR  |  
EN
Accès à la thèse
Auteur / Autrice : Viola Mariotti
Direction : Claudio GalderisiCinzia Pignatelli
Type : Thèse de doctorat
Discipline(s) : Littérature française médiévale
Date : Soutenance le 01/12/2017
Etablissement(s) : Poitiers
Ecole(s) doctorale(s) : École doctorale Lettres, pensée, arts et histoire (Poitiers ; 2009-2018)
Partenaire(s) de recherche : Laboratoire : Centre d'études supérieures de civilisation médiévale (Poitiers ; 1953-....)
faculte : Université de Poitiers. Faculté des Lettres et des Sciences Humaines (1896-1970)
Jury : Président / Présidente : Frédéric Duval
Examinateurs / Examinatrices : Claudio Galderisi, Cinzia Pignatelli
Rapporteurs / Rapporteuses : Fabrizio Cigni, Élisabeth Pinto-Mathieu

Résumé

FR  |  
EN

Notre thèse s'est proposé d'éditer le manuscrit français 1142 de la BnF contenant la première traduction française des traités moraux Albertano de Brescia, exécutée dans les prisons de Gênes à la fin du XIIIe siècle par un traducteur d'origine italienne. Nous avons donc mené à bien l'édition critique intégrale de ce témoin unique, en la complétant par la notice codicologique du manuscrit, l'étude linguistique, les critères éditoriaux et le glossaire (Tome II).À côté et en complément de l'édition, notre thèse s'est également proposée de mener une étude de la translatio française d'Albertano de Brescia. Cette étude a été menée dans le Tome I, articulé en trois parties. Dans la première partie, nous avons fait le point sur la vie et l'oeuvre du juge italien Albertano de Brescia. Dans la deuxième partie, nous avons mené à bien une étude monographique de la première traduction française d'Albertano de Brescia que nous avons éditée. Dans la mesure où cette traduction présentait des éléments compatibles avec le vaste et complexe panorama carcéral composé de scribes et d'artistes pisans travaillant en captivité pour les Génois dans le dernier quart du XIIIe siècle, nous avons essayé de contextualiser ce texte et son manuscrit à partir de données à la fois codicologiques, esthétiques et linguistiques issues du travail éditorial que nous avons mené dans le Tome II. Enfin, dans la Partie III, nous avons dressé un panorama de la translatio française d'Albertano de Brescia, en parcourant les traductions en langue d'oïl qui ont suivi la version franco-italienne du manuscrit Paris, BnF, fr. 1142. Nous nous sommes penchées sur la description de leurs traditions manuscrites, de leurs traits stylistiques les plus particuliers, en nous focalisant notamment sur la dialectique entre l'innovation et la conservation de l'oeuvre originale d'Albertano de Brescia.