Thèse soutenue

La zone d'activité logistique comme levier de développement économique des territoires

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Auteur / Autrice : Nathan Bounie
Direction : Corinne Blanquart
Type : Thèse de doctorat
Discipline(s) : Sciences économiques
Date : Soutenance le 27/09/2017
Etablissement(s) : Paris Est
Ecole(s) doctorale(s) : École doctorale Ville, Transports et Territoires (Champs-sur-Marne, Seine-et-Marne ; 2015-....)
Partenaire(s) de recherche : Laboratoire : Laboratoire Systèmes Productifs, Logistique, Organisation des Transports, et Travail - Systèmes Productifs- Logistique- Organisation des Transports et Travail / IFSTTAR/SPLOTT
Jury : Président / Présidente : Michel Savy
Examinateurs / Examinatrices : Corinne Blanquart, Martin Koning, Ann Verhetsel, Jean-Louis Coster
Rapporteurs / Rapporteuses : Nathalie Fabbe-Costes, Bernard Pecqueur

Résumé

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Les activités logistiques sont des leviers de la performance des systèmes productifs ainsi que d’importants générateurs d’emplois. Néanmoins, par les flux qu’elles impliquent ainsi que par les fixités qui la soutiennent (infrastructures, équipements, bâtiments, etc.), ces activités sont des sources de nuisances pour les territoires. Afin d’attirer les activités logistiques tout en limitant leurs nuisances, les acteurs publics – particulièrement locaux – y déclinent un certain nombre d’outils de régulation. Une politique publique est particulièrement mobilisée à cet effet, encouragée par l’exigence de report modal qu’implique le nouveau référentiel guidant l’action publique fondé sur la durabilité : la zone d’activité logistique, zone économique avec ses équipements propres aménagée en vue d’accueillir des activités logistiques.Cette thèse s’intéresse à l’articulation entre ces politiques d’aménagement et les dynamiques de développement économique des territoires. La première partie de ce travail met notamment en évidence trois rôles distincts que peuvent jouer ces zones d’activité logistique, deux rôles externes directs et indirects, et un rôle interne. Par la mobilisation de différentes méthodes et données originales, la deuxième partie de ce travail vise à tester la validité empirique de ces rôles. Le résultat majeur de ce travail de thèse est qu’en raison de la nature de l’activité logistique – qui s’inscrit dans des chaînes et des réseaux élargis – les retombées économiques indirectes imputables aux zones d’activité logistique sont relativement faibles