Une Marseillaise sans Bastille à prendre : Manfredo Tafuri enquête par la philosophie
Auteur / Autrice : | Marco Assennato |
Direction : | Jacques Fol |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Architecture |
Date : | Soutenance le 05/05/2017 |
Etablissement(s) : | Paris Est |
Ecole(s) doctorale(s) : | École doctorale Ville, Transports et Territoires (Champs-sur-Marne, Seine-et-Marne ; 2010-2015) |
Partenaire(s) de recherche : | Laboratoire : Laboratoire infrastructure architecture territoire - Laboratoire Infrastructure- Architecture- Territoire / LIAT |
Jury : | Président / Présidente : Dominique Rouillard |
Examinateurs / Examinatrices : Jacques Fol, Étienne Balibar, Françoise Véry | |
Rapporteurs / Rapporteuses : Marco Cremaschi, Stéphane Haber |
Mots clés
Mots clés contrôlés
Mots clés libres
Résumé
Depuis quelques années, une certaine récupération des idées de Manfredo Tafuri est en cours. Pourtant cette diffusion d'idées n'est pas exempte d’incompréhensions et de malentendus. L'œuvre de Tafuri est marqué par une approche théorique forte: dans ses écrits travaillent les questions le plus aiguës d'un chapitre oublié et pourtant fondamental de la philosophie italienne récente. La recherche porte principalement le schéma de ce questionnement philosophique et sur son impact sur le débat architectural. Il s'agit de sonder une série de nœuds théoriques apparemment distincts ou plus larges que les problématiques architecturales telles qu’elles sont habituellement posées: la modernité, la technique, les langages, la liberté et les conditionnements de l'action subjective. A travers la pluralité des thèmes affrontés, ce qui s’est dégagé, est que le travail de cet historien, dans son ensemble, a été principalement traversé par le problème théorique du projet. Chez Tafuri on trouve une extraordinaire cartographie philosophique de l'architecture. Cartographie qui fonctionne par fragments, traces, emblèmes d'un débat plus large qui concerne la politique et l'histoire des intellectuels italiens entre 1960 et 1980