Thèse soutenue

La compétence d'incrimination de l'Union européenne

FR  |  
EN
Auteur / Autrice : Perrine Simon
Direction : Edouard DuboutStefan Braum
Type : Thèse de doctorat
Discipline(s) : Droit
Date : Soutenance le 16/10/2017
Etablissement(s) : Paris Est en cotutelle avec Université du Luxembourg (2003-....)
Ecole(s) doctorale(s) : École doctorale Organisations, marchés, institutions (Créteil ; 2010-....)
Partenaire(s) de recherche : Laboratoire : Laboratoire Marché, Institutions, Libertés (Créteil)
Jury : Président / Présidente : Fabrice Picod
Examinateurs / Examinatrices : Bernadette Aubert
Rapporteurs / Rapporteuses : Henri Labayle, Anne Weyembergh

Mots clés

FR  |  
EN

Résumé

FR  |  
EN

L’attribution d’une compétence d'incrimination à l’Union soulève les questions complexes qui sont traditionnellement rattachées au pouvoir pénal, notamment celle de la promotion, par les choix d’incrimination d’une conscience collective et de l’expression des valeurs essentielles à une société. En l’occurrence, c’est la question d’une identité européenne. Le projet d’intégration pénale s’est développé très rapidement depuis les trente dernières années sans qu’une réflexion approfondie sur la légitimité d’une telle évolution ne soit menée. Son caractère expérimental a souvent été considéré comme une illustration de la banalisation de la réponse pénale, qu’il s’agisse d’apporter une réponse à des violations suscitant une forte alarme sociale ou de viser à rendre efficace une législation technique. L’absence de politique pénale européenne fait craindre une intervention de l’Union méconnaissant les exigences liées à l’intervention pénale dans un État de droit que sont le respect de la personne et surtout le principe de l’ultima ratio.