La guerre, le Prince et ses sujets. Les finances des Pays-Bas bourguignons sous les règnes de Marie de Bourgogne et de Philippe le Beau (1477-1506)
Auteur / Autrice : | Amable Sablon du Corail |
Direction : | Jacques Paviot |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Histoire |
Date : | Soutenance le 02/12/2017 |
Etablissement(s) : | Paris Est |
Ecole(s) doctorale(s) : | Ecole doctorale Cultures et Sociétés (Créteil ; 2010-....) |
Partenaire(s) de recherche : | Laboratoire : Centre de recherche en histoire européenne comparée (Créteil) |
Jury : | Président / Présidente : Bertrand Schnerb |
Examinateurs / Examinatrices : Jacques Paviot, Jean-Marie Cauchies, David Potter | |
Rapporteurs / Rapporteuses : Anne Curry, Philippe Hamon |
Mots clés
Mots clés contrôlés
Résumé
Entre 1477 et 1493, l’État bourguignon traversa la plus grave crise de son existence. Face à Louis XI, les successeurs de Charles le Téméraire durent d’abord défendre l’intégrité territoriale de leurs possessions. À l’intérieur de celles-ci, ils furent confrontés aux revendications des villes de Flandre et de Brabant, porteuses d’un projet politique fondé sur l’autonomie urbaine. Au contexte politique très difficile, s’ajoute une conjoncture défavorable, en raison du très haut niveau des salaires, et donc du coût de la guerre, à la fin du XVe siècle. Les structures financières et militaires de l’État bourguignon montrèrent très vite leurs limites, obligeant les capitaines de Maximilien de Habsbourg à vivre d’expédients, de réquisitions et de pillages. Après la défaite des rebelles de Flandre, de Hollande et de Brabant, l’État bourguignon, désormais recentré sur les Pays-Bas, poursuivit son intégration sous le règne de Philippe le Beau. L’acceptation d’une fiscalité commune, débattue dans les assemblées représentatives des principautés et aux États généraux, est au cœur de ce processus.