La terre et la conscience de soi dans les romans de François Mauriac
Auteur / Autrice : | Mi Jeang Hong |
Direction : | Thanh-Vân Ton-That |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Littérature françaises |
Date : | Soutenance le 11/01/2017 |
Etablissement(s) : | Paris Est |
Ecole(s) doctorale(s) : | Ecole doctorale Cultures et Sociétés (Créteil ; 2015-....) |
Partenaire(s) de recherche : | Laboratoire : Lettres, Idées, Savoirs (Créteil) - Lettres Idées Savoirs / LIS |
Jury : | Président / Présidente : Monique Gosselin-Noat |
Examinateurs / Examinatrices : Thanh-Vân Ton-That, Monique Gosselin-Noat, Sylvie Freyermuth, Hélène Maurel-Indart, Romain Vaissermann | |
Rapporteurs / Rapporteuses : Sylvie Freyermuth |
Mots clés
Mots clés contrôlés
Mots clés libres
Résumé
La thèse, « la terre et la conscience de soi dans les romans de François Mauriac » va nous permettre d’aborder et d’approfondir le culte mauriacien pour la terre et pour le soi à travers ses romans. Dans une première partie, nous allons rappeler la position littéraire de l’écrivain : lauréat du prix Nobel de littérature en 1952, bordelais en même temps que parisien, François Mauriac (1885-1970) est romancier reconnu par sa grande imprégnation spirituelle dans le drame de la vie humaine, et par son amour pour son pays natal et pour la vie parisienne. Dans ses romans, nous allons relever des caractéristiques bordelaises et voir son attachement aux villes où il habitait. Ensuite nous allons nous intéresser à l’adolescent François Mauriac marqué par les idées de Maurice Barrès, qui insista sur le culte du « moi », sur « la terre ». Mauriac a quitté Bordeaux à 20 ans pour faire ses études à Paris ; il était enraciné et devenait déraciné. Tous ses itinéraires et ses expériences intellectuelles font partie des éléments du romanesque mauriacien. En développant leur conscience de soi, des personnages romanesques découvrent la valeur de leur terre natale et comprennent le sens de la mort. Finalement, l’écrivain Mauriac a créé son propre univers romanesque en vouant un véritable culte de la « terre » et du « moi » dans son œuvre. Grâce à l’influence de ses amis, personnes sensibles ou poètes, il finissait par redevenir un enraciné, non pas dans son terroir, mais dans la capitale, sa terre d’adoption, conscient que la terre est la source de la vérité. Nous pourrons définir son itinéraire comme « le mythe de Mauriac ».