Caractérisation des cellules souches gingivales et protocole de culture préclinique pour une thérapie osseuse humaine
Auteur / Autrice : | Ihsène Taïhi |
Direction : | Bruno Gogly, Benjamin Fournier |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Pathologie et recherche clinique |
Date : | Soutenance le 04/12/2017 |
Etablissement(s) : | Paris Est |
Ecole(s) doctorale(s) : | Ecole doctorale Sciences de la Vie et de la Santé (Créteil ; 2000-....) |
Partenaire(s) de recherche : | Laboratoire : CRC - Centre de Recherche des Cordeliers |
Jury : | Président / Présidente : Ariane Berdal |
Examinateurs / Examinatrices : Bruno Gogly, Louis Maman, Benjamin Salmon, Pascale Fanen | |
Rapporteur / Rapporteuse : Sylvain Catros, Guillaume Penel |
Mots clés
Mots clés contrôlés
Résumé
La thérapie cellulaire est une méthode d’avenir innovante, actuellement utilisée dans le traitement de pathologies multiples (auto-immunitaire, cancéreuses, pathologies inflammatoires, allogreffes…) et la régénération des pertes de substance tissulaire. Les cellules souches mésenchymateuses, par la variabilité de leurs origines, présentent des propriétés très intéressantes à la thérapie, notamment un potentiel de différenciation en lignées multiples, et des propriétés d’immunomodulation importantes. Mon projet s’intéresse à l’utilisation de cellules souches orales récemment isolées de la gencive par notre équipe : cellules souches gingivales (GSC), et présentant un avantage fonctionnel par rapport aux sources cellulaires traditionnelles d’origine mésodermique (moelle osseuse) ou orales (pulpe dentaire, follicule dentaire, ligament parodontal, glandes salivaires…). Les défauts osseux des mâchoires, de par leur multitude d’étiologies (traumatismes, dysmorphoses, cancer, ...) et le handicap généré, représentent une cible thérapeutique privilégiée. Les GSCs ont la même origine embryologique neurectodermique que les os maxillaires et par là-même un phénotype proche, exploré dans notre équipe. Cette source gingivale de prélèvement non traumatique est une alternative aux techniques chirurgicales actuelles mutilantes pour le site donneur. Notre objectif est double : Etablir un protocole préclinique de culture des GSC en ostéoblastes, pour être compatibles avec la thérapie humaine afin d’obtenir une régénération osseuse optimale. Les capacités immunomodulatrices des GSCs sont par là-même étudiées dans ces nouvelles conditions, dans le but de maitriser la réaction inflammatoire et préserver la greffe osseuse, grâce à la plateforme exceptionnelle mise à notre disposition par l’établissement français du sang, et une équipe très spécialisée dans l’étude des mécanismes de régulation immunitaires. Nos résultats permettront non seulement une régénération osseuse transposable chez l’homme, mais également d’utiliser ces cellules pour le traitement d’autres pathologies (cancéreuses, auto-immunitaires…) en utilisant leur capacité immunomodulatrice.