Bien commun et émergence de la citoyenneté dans la République romaine (d'après les oeuvres de Cicéron, Salluste et Tite-Live)
Auteur / Autrice : | Fatou Sar |
Direction : | Mireille Courrént |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Etudes latines et grecques |
Date : | Soutenance le 11/12/2017 |
Etablissement(s) : | Perpignan |
Ecole(s) doctorale(s) : | École doctorale INTER-MED (Perpignan ; 2011-....) |
Partenaire(s) de recherche : | Laboratoire : Centre de Recherche sur les Sociétés et Environnements en Méditerranées (Perpignan) |
Jury : | Président / Présidente : Martin Galinier |
Examinateurs / Examinatrices : Martin Galinier, Clara Auvray-Assayas, François Ripoll, Pierre Sarr | |
Rapporteur / Rapporteuse : Clara Auvray-Assayas, François Ripoll |
Mots clés
Mots clés contrôlés
Mots clés libres
Résumé
Les notions de Bien commun et de citoyenneté ont été au centre des préoccupations des acteurs politiques comme des philosophes de la Rome antique. Elles constituent l’essence de toute République. Cette Thèse a comme objectif de montrer, à partir des œuvres de Cicéron, Salluste et Tite-Live, que la grandeur et la décadence de la République romaine sont intrinsèquement liées à la gestion du Bien commun. Notre démarche a donc été de remonter, avec nos auteurs, au passé de Rome, pour voir, à partir des valeurs qui ont fait la grandeur de la République, pourquoi ce déclin a pu s’amorcer. Le résultat auquel nous avons abouti a été de montrer que la principale cause de la décadence de la République romaine est la propension qu’ont eue les Romains, à partir de la fin de la Deuxième Guerre punique, à privilégier leurs intérêts et ambitions personnels au détriment de l’intérêt général. Ces faits nouveaux, selon nos auteurs, ont été rendus possibles par une crise sans précédent due à une ouverture démesurée de la citoyenneté qui rendit non opérationnelles des institutions prévues pour une cité.