Auteur / Autrice : | Mohamed Oumar Saleck Ahmedna |
Direction : | Alain Degage |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Droit privé et droit des affaires |
Date : | Soutenance le 24/05/2017 |
Etablissement(s) : | Perpignan |
Ecole(s) doctorale(s) : | École Doctorale INTER-MED (Perpignan) |
Partenaire(s) de recherche : | Laboratoire : Centre de Recherche sur les Sociétés et Environnements en Méditerranées (Perpignan) - Centre de Recherche sur les Sociétés et Environnements en Méditerranées / CRESEM |
Jury : | Examinateurs / Examinatrices : André Cabanis, Éric Wenzel, Christophe Juhel, Alban Maba |
Rapporteurs / Rapporteuses : André Cabanis, Éric Wenzel |
Mots clés
Résumé
Identifiés comme acteurs politiques, économiques, sociaux ou encore culturels ayant un rôle et une responsabilité fondamentale dans un monde caractérisé par une mondialisation technologique galopante, les médias semblent évidemment soumis au droit de la concurrence. Pourtant, cette évidence n’en constitue pas une lorsque l’on analyse profondément la question. Les médias sont-ils vraiment soumis au droit de la concurrence ? Parallèlement est-il possible de dire qu’on se dirige résolument vers un droit de la concurrence propre aux médias ? Les relations entre les médias et le droit de la concurrence ont connus plusieurs épisodes en Mauritanie. Tout d’abord, l’épisode initiale au fil duquel le rapport entre les médias et le droit de la concurrence fut fade et monotone puisque l’Etat monopolisait tous les médias. Ensuite, au cours du deuxième épisode, il y a eu une ouverture partielle et partiale des médias à la concurrence et ainsi au droit de la concurrence. Enfin, le troisième et dernier épisode est celui inauguré par l’abolition totale du monopole. Dés lors, ce travail consiste à montrer et démontrer la soumission des médias au droit de la concurrence.