Tauromachie et société espagnole contemporaine : trois toreros emblématiques sous le franquisme
Auteur / Autrice : | Justine Guitard |
Direction : | Christian Lagarde |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Études ibériques et latino-américaines |
Date : | Soutenance le 10/03/2017 |
Etablissement(s) : | Perpignan |
Ecole(s) doctorale(s) : | École doctorale INTER-MED (Perpignan ; 2011-....) |
Partenaire(s) de recherche : | Equipe de recherche : Centre de Recherche sur les Sociétés et Environnements en Méditerranées (Perpignan) |
Jury : | Président / Présidente : Jacques Terrasa |
Examinateurs / Examinatrices : Jacques Terrasa, Araceli Guillaume-Alonso, Severiano Rojo Hernández, Sylvie Guibbert-Durando | |
Rapporteurs / Rapporteuses : Araceli Guillaume-Alonso, Severiano Rojo Hernández |
Mots clés
Mots clés contrôlés
Mots clés libres
Résumé
La figure du torero a été érigée en mythe par le régime franquiste à des fins de propagande et pour mieux détourner le peuple espagnol des revendications qu’il aurait pu légitimement avoir sur des questions politiques, économiques et sociales. Entre 1939 et 1975, la longue période de dictature peut être scindée en trois étapes historiques : le premier franquisme (1939-1945), le moyen franquisme (1945-1957) et le second franquisme (1957-1975). Chacune de ces plages historiques se trouve illustrée par une figure de torero d’exception, respectivement Manolete (1917-1947), Luis Miguel Domingu’n (1926-1996) et El cordobés (1936-). La recherche s’efforcera de montrer en quoi précisément chacun d’eux incarne chaque période et dans quelle mesure chacun d’eux est au service du régime, entretenant des relations plus ou moins proches avec le pouvoir, ou s’en écarte dans et hors les arènes.