Auteur / Autrice : | Nacer Kaci |
Direction : | Françoise Gadet |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Sciences du langage |
Date : | Soutenance le 21/12/2017 |
Etablissement(s) : | Paris 10 |
Ecole(s) doctorale(s) : | École doctorale Connaissance, langage, modélisation (Nanterre) |
Partenaire(s) de recherche : | Laboratoire : Laboratoire MoDyCo (Nanterre) |
Jury : | Président / Présidente : Olivier Baude |
Examinateurs / Examinatrices : Françoise Gadet, Olivier Baude, Emmanuelle Guerin, Jean-Louis Rougé | |
Rapporteurs / Rapporteuses : Emmanuelle Guerin, Jean-Louis Rougé |
Mots clés
Mots clés contrôlés
Mots clés libres
Résumé
Le travail présenté ici propose une étude sociolinguistique d’un corpus oral recueilli récemment, auprès de différents locuteurs en rapport avec les milieux multiculturels et plurilingues, en Île-de-France.Partant de l’hypothèse que la variation (socio)linguistique (et ses locuteurs) reste encore aujourd’hui sous estimée en dépit de l’idéologie du standard, ce travail s’interroge sur les pratiques langagières des locuteurs qui sont significatives, non en tant que formes entièrement à part, mais en tant que formes à part entière de l’environnement socioculturel des locuteurs. Pour ce faire, notre réflexion sur ces formes dites non standard se base sur la proximité communicative entre les protagonistes (Koch & Oesterreicher, 2001) qui partagent des connivences et forment un réseau serré (Eckert, 2006), favorisant l’émergence de variétés linguistiques.L’analyse des unités formelles dans les parlers jeunes ordinaires montre qu’elles sont en constantes dynamiques tant au niveau lexical qu’au niveau sémantique, par lesquelles les locuteurs situent leurs identités. En d’autres mots, des marqueurs d’identités dans lesquels s’inscrivent les représentations sociolinguistiques du sujet se font jour (Mendoza-Denton, 2000).