La justice transitionelle au Brésil : le cas du Departamento de Ordem Política e Social (DOPS) de Rio de Janeiro
Auteur / Autrice : | Fernanda Ferreira Pradal |
Direction : | Véronique Champeil-Desplats, José María Gómez |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Droit public |
Date : | Soutenance le 24/08/2017 |
Etablissement(s) : | Paris 10 en cotutelle avec Pontifícia universidade católica (Rio de Janeiro, Brésil) |
Ecole(s) doctorale(s) : | École Doctorale Droit et Science Politique (Nanterre, Hauts-de-Seine ; 1992-...) |
Partenaire(s) de recherche : | Laboratoire : Centre de recherches et d'études sur les droits fondamentaux (Nanterre) |
Jury : | Président / Présidente : Pedro Cláudio Cunca Brando Bocayuva Cunha |
Examinateurs / Examinatrices : Véronique Champeil-Desplats, José María Gómez, Pedro Cláudio Cunca Brando Bocayuva Cunha, Dulce Chaves Pandolfi | |
Rapporteur / Rapporteuse : Pedro Cláudio Cunca Brando Bocayuva Cunha, Dulce Chaves Pandolfi |
Résumé
Ce travail se penche sur le conflit de mémoires, les usages et les projets autour de l’immeuble de l’ancien Departamento de Ordem Política e Social (DOPS), dans le cadre du processus de ce qu’on appelle la justice transitionnelle au Brésil. Le centre de l’étude est la dynamique de la dispute pour ce lieu de mémoire, dans le contexte des luttes sociales menées par des ex-prisonniers politiques et des parents des morts et des disparus de la dictature militaire (1964-1985). La confrontation entre les projets “Espaço Cultural Memória e Direitos Humanos” et “Museu da Polícia Civil” en révèle les enjeux symboliques, idéologiques et pédagogiques. En outre, le travail expose et questionne les fonctions imparties à la police politique dans la structure de l’appareil répressif de la dictature, et à la police civile dans la sécurité publique en situation démocratique au Brésil.