La voix incarnée : poétiques de la présence chez Charles Bukowski
Auteur / Autrice : | Irandokht Dina Moinzadeh |
Direction : | Hélène Aji |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Littérature américaine |
Date : | Soutenance le 18/03/2017 |
Etablissement(s) : | Paris 10 |
Ecole(s) doctorale(s) : | École doctorale Lettres, langues, spectacles (Nanterre, Hauts-de-Seine ; 2000-....) |
Partenaire(s) de recherche : | Laboratoire : Centre de Recherches Anglophones (2008-.... ; Nanterre) |
Jury : | Président / Présidente : Brigitte Félix |
Examinateurs / Examinatrices : Hélène Aji, Brigitte Félix, Sophie Vallas, Virginia Walker Jackson, Peggy Pacini | |
Rapporteurs / Rapporteuses : Brigitte Félix, Sophie Vallas |
Mots clés
Résumé
Si Charles Bukowski n’a jamais énoncé de théorie présidant a son œuvre, ni fait de recherche métrique explicite, et ne s’est jamais réclamé d’une quelconque école littéraire, ce rejet de toute forme d’élitisme littéraire relève en réalité d’une poétique paradoxale, qui cherche à faire s’effondrer les barrières entre écriture et oralité, entre l’œuvre et le corps qui l’a produite, entre l’œuvre et la vie de son auteur. Une poétique de la présence est portée par une utopie où la frontière entre monde et langage disparait, pour remettre le corps du poète au centre du processus littéraire. L’écriture poétique refuse sa part d’absence, celle du corps et de la voix, celle du moment d’écriture, pour devenir presque performance. Il en résulte une transparence trompeuse, dont la clarté est si éblouissante que, plutôt que de l’exposer, elle dissimule sa profondeur entre les lignes du texte.