Thèse soutenue

La couverture des risques extremes de catastrophes naturelles : analyse théorique et empirique

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Auteur / Autrice : Naima Zawali
Direction : Meglena JelevaSalwa Benammou
Type : Thèse de doctorat
Discipline(s) : Sciences économiques
Date : Soutenance le 09/01/2017
Etablissement(s) : Paris 10 en cotutelle avec Université de Sousse (Tunisie). Faculté des sciences économiques et de gestion
Ecole(s) doctorale(s) : École doctorale Économie, organisations, société (Nanterre, Hauts-de-Seine ; 2000-....)
Partenaire(s) de recherche : Laboratoire : EconomiX (Nanterre)
Jury : Président / Présidente : Johanna Etner
Examinateurs / Examinatrices : Meglena Jeleva, Salwa Benammou, Johanna Etner, Mouez Fodha, Mounir Smida
Rapporteur / Rapporteuse : Mouez Fodha

Résumé

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L’objectif de cette thèse est de mener une réflexion sur les systèmes de couverture des risques de catastrophes naturelles en accordant une place particulière à la perception que les agents économiques ont des caractéristiques de ces risques. Il s’agit d’une part de mieux comprendre les déterminants des systèmes de couverture existant dans le monde et des comportements individuels, et d’autre part de comparer les différentes formes d’intervention publique face à ces risques. Nos travaux, essentiellement empiriques, s’appuient sur des données statistiques issues d’organismes internationaux et de centres de recherche sur les risques, mais aussi sur des données comportementales issue d’une expérience contrôlée. La typologie des systèmes d’assurance contre le risque d’inondation dans le monde que nous élaborons montre que le système public est globalement dominant et surtout appliqué dans les pays à faible revenu et à forte exposition au risque, le système mixte public/privé étant principalement appliqué dans des pays riches et relativement peu exposés. Concernant la demande d’assurance, ladisponibilité à payer pour s’assurer contre les risques naturels est significativement plus faible que celle pour les autres risques et ce, indépendamment des probabilités et des montants de perte. En comparant différents systèmes d’intervention publique, nous montrons que la mesure la plus efficace semble être une subvention de la prime d’assurance, mais qui peut être très coûteuse si la population est majoritairement composée d’individus présentant de forts biais dans la perception des risques.