Thèse soutenue

SOS Racisme, un mouvement collectif et des parcours individuels
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Auteur / Autrice : Raoul Marmoz
Direction : Pierre Cours-Salies
Type : Thèse de doctorat
Discipline(s) : Sociologie
Date : Soutenance le 27/11/2017
Etablissement(s) : Paris 8
Ecole(s) doctorale(s) : École doctorale Sciences sociales (Saint-Denis, Seine-Saint-Denis ; 2000-....)
Partenaire(s) de recherche : Equipe de recherche : Forces du droit : paradoxes, comparaisons et expérimentations
Jury : Président / Présidente : Claude Dargent
Rapporteurs / Rapporteuses : Ali Aït Abdelmalek, Philippe Marlière

Mots clés

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Résumé

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SOS Racisme est une association antiraciste née en 1984 dont le but, selon ses statuts, est de « faire entreprendre toute action humanitaire susceptible de résoudre les problèmes nés du racisme ». L’association a mobilisé un grand nombre de jeunes, à la fois sur des actions très médiatisées et au travers d’un militantisme de base. Ses responsables eux-mêmes étaient de jeunes militants, certains cependant ayant déjà une expérience politique ou syndicale.Cette association qui peut être qualifiée de mouvement de jeunesse a donc eu, par la pratique surtout, à mettre en action les jeunes qui y militaient ou qui l’animaient. D’où une fonction d’école parallèle qui leur a permis d’acquérir compétences, savoir-faire et aussi réseaux de connaissance. Toutes ré-investissables dans une vie professionnelle. Cette recherche vérifie que les anciens responsables de SOS Racisme, occupent maintenant des fonctions dans les domaines politique et social et qu’ils attribuent en grande partie leur évolution professionnelle aux compétences acquises et mises en œuvre lors de leur prise de responsabilités à SOS Racisme. Ils continuent à intervenir dans le champ social et font le lien entre leurs engagements passés et les actuels. L’étude empirique, appuyée sur la réalisation de quinze entretiens avec d’anciens responsables de SOS-racisme et deux grands témoins de ses activités, entretiens enregistrés, transcrits et analysés, est à la fois portée et enrichie par l’utilisation de notions très présentes dans l’analyse sociologique, en particulier, celles d’habitus, de capital -social, culturel ou militant, de réseau et de compétences. D’une façon générale donc, notre travail est conçu comme une contribution à la connaissance des effets formateurs du militantisme et de leur efficacité ultérieure.