Développement de phases stationnaires monolithiques pour la chromatographie en phase gazeuse miniaturisée ultra-rapide
Auteur / Autrice : | Joachim Fleury |
Direction : | Jérôme Vial, Didier Thiébaut |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Chimie analytique, physique et théorique |
Date : | Soutenance le 21/04/2017 |
Etablissement(s) : | Paris 6 |
Ecole(s) doctorale(s) : | École doctorale Chimie physique et chimie analytique de Paris Centre (Paris ; 2000-....) |
Partenaire(s) de recherche : | Laboratoire : Laboratoire Sciences Analytiques, Bioanalytiques et Miniaturisation (Paris) |
Jury : | Président / Présidente : Franck Launay |
Examinateurs / Examinatrices : Corinne Chanéac, Caroline Gauchotte-Lindsay | |
Rapporteur / Rapporteuse : Carlo Bicchi, Pascal Cardinael |
Résumé
La miniaturisation des systèmes conventionnels de chromatographie en phase gazeuse (CPG) est d’un intérêt majeur pour de nombreuses applications. L'objectif est d'aboutir à des améliorations des systèmes existants, en termes de portabilité et d’autonomie, mais aussi en termes de durée d’analyse et de coût. In fine, ces systèmes miniaturisés de CPG pourraient être utilisés directement sur le terrain pour de l’analyse en continu presque en temps réel. Dans ce contexte, ce projet de thèse a consisté à développer des phases stationnaires monolithiques à base de silice afin de séparer, de manière ultra-rapide, des composés très volatils tels que des alcanes légers C1-nC5. Dans une première partie, la synthèse d’un monolithe de silice in situ dans des capillaires de 75 µm d.i. a été optimisée via une approche sol-gel de manière à adapter la perméabilité, et donc la structure macroporeuse des matériaux aux écoulements gazeux. Nous avons pu ainsi obtenir, pour la première fois, des séparations rapides C1-nC5 en CPG à des pressions conventionnelles en tête de colonne (Pin < 4 bar). Le second volet de cette thèse a consisté à optimiser et contrôler l’état de surface des monolithes par l’élaboration de deux traitements post-synthèse différents ayant pour objectif l’élimination du porogène organique résiduel. Des séparations C1-nC5 ultra-rapides (à l’échelle de quelques secondes) à haute température et en régime isotherme ont pu être obtenues en raison de la rétention et de l’efficacité élevées des matériaux. Enfin, le rendement, la répétabilité et la reproductibilité de la synthèse des monolithes de silice ont été étudiés afin d’évaluer leur potentielle fabrication à grande échelle.