Thèse soutenue

Etude fonctionnelle et structurale de protéines impliquées dans l'invasion des cellules hépatocytaires par les sporozoïtes de Plasmodium
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Auteur / Autrice : Marion Gransagne
Direction : Solange MoreraOlivier Silvie
Type : Thèse de doctorat
Discipline(s) : Biologie
Date : Soutenance le 14/12/2017
Etablissement(s) : Paris 6
Ecole(s) doctorale(s) : École doctorale Complexité du vivant (Paris)
Partenaire(s) de recherche : Laboratoire : Centre d'immunologie et des maladies infectieuses (Paris ; 2014-....)
Jury : Président / Présidente : Dominique Mazier
Examinateurs / Examinatrices : Christine Pierrot, Jérôme Clain
Rapporteurs / Rapporteuses : Benoît Gamain, Jean-Christophe Barale

Mots clés

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Mots clés contrôlés

Résumé

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Lors de mes travaux de thèse je me suis intéressée à l’invasion des hépatocytes par Plasmodium. Bien que certains récepteurs cellulaires mis en jeu aient déjà été identifiés tels que CD81 et SR-B1, les facteurs parasitaires restaient à identifier. J’ai testé différents facteurs parasitaires grâce à un protocole de test d’invasion de cellules HepG2 et HepG2/CD81 par des parasites complémentés avec différentes protéines. Suite à l’identification de la protéine P36 comme déterminant du choix de la voie d’entrée dans les hépatocytes, j’ai étudié les déterminants structuraux de cette protéine nécessaires à la détermination de la voie d’entrée. Pour cela j’ai complémenté des parasites délétés pour P36 avec des protéines chimériques exprimant les domaines d’un parasite utilisant à la fois les récepteurs CD81 et SR-B1 et des domaines d’un parasites ne pouvant utiliser que la voie CD81. J’ai identifié le second domaine à 6 cystéine de P36 comme déterminant du choix de la voie d’invasion. Afin d’étudier les interactions de P36 avec d’éventuels récepteurs cellulaires, j’ai produit cette protéine en système bactérien. Les protéines ont été utilisées pour réaliser des tests d’interactions (ELISA et SPR) avec des récepteurs d’intérêt : CD81, SR-B1, CD36, LIMPII et EphA2 qui n’ont malheureusement pas permis d’identifier le ligand de P36. Des anticorps sont également en cours de production, dans le but d’une part de tester s’ils sont capables de bloquer l’invasion des hépatocytes par Plasmodium et d’autre part de localiser la protéine chez le parasite. Enfin, j’ai étudié les polymorphismes des protéines P36 de parasites infectant l’homme.