La migration des microglies et les molécules adhésives au cours du développement embryonnaire du cerveau
Auteur / Autrice : | Sophie Smolders |
Direction : | Bert Brône, Pascal Legendre |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Neurosciences |
Date : | Soutenance le 30/10/2017 |
Etablissement(s) : | Paris 6 en cotutelle avec Universiteit Hasselt (1970-....) |
Ecole(s) doctorale(s) : | École doctorale Cerveau, cognition, comportement (Paris ; 1992-....) |
Partenaire(s) de recherche : | Laboratoire : Neurosciences Paris-Seine (2014-....) |
Jury : | Président / Présidente : Marcel Ameloot |
Examinateurs / Examinatrices : Isabelle Dusart, Michel Mallat, Niels Hellings | |
Rapporteur / Rapporteuse : Etienne Audinat, Charles Ffrench-Constant |
Mots clés
Résumé
Les microglies sont des cellules hématogène mais prennent place dans le système nerveux central (SNC) au cours du développement embryonnaire pour constituer la population résidente des cellules immunitaires. Elles sont les médiateurs crucials du bon développement et de l'entretien des réseaux de neurones dans le SNC. De nombreux aspects de la physiologie microgliale et les mécanismes qui sous-tendent leurs fonctions au cours du développement embryonnaire du cerveau sont encore largement méconnues. Cette thèse de doctorat porte sur la migration des cellules microgliales au cours du développement embryonnaire du cortex et elle débouche sur trois grandes conclusions. (1) Les cellules microgliales embryonnaires in situ sont très dynamiques et adaptent leur phénotype à leur environnement local. (2) La vitesse de migration des microglies ex vivo dépend des intégrines beta1 qui exercent des fonctions à la fois inhibitrices et promotrices sur la migration selon l'âge embryonnaire. (3) Les microglies jouent probablement un rôle dans l'étiologie des troubles du développement neurologique, mais il faudrait que les futures recherches se concentrent sur le dysfonctionnement des microglies plutôt que sur leur activation immunitaire classique.