Vasopressine, hydratation et fonction rénale
Auteur / Autrice : | Ray El Boustany |
Direction : | Ronan Roussel |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Physiologie et Physiopathologie |
Date : | Soutenance le 14/11/2017 |
Etablissement(s) : | Paris 6 |
Ecole(s) doctorale(s) : | École doctorale Physiologie, Physiopathologie et Thérapeutique (Paris ; 2000-....) |
Partenaire(s) de recherche : | Laboratoire : Centre de recherche des Cordeliers (Paris ; 2007-....) |
Jury : | Président / Présidente : Jean-Philippe Haymann |
Examinateurs / Examinatrices : Mirjam Christ-Crain, Ziad Massy | |
Rapporteur / Rapporteuse : Vincent Rigalleau, Guy Fagherazzi |
Mots clés
Mots clés contrôlés
Résumé
La maladie rénale chronique (MRC) est actuellement reconnue comme problème majeur de santé publique. Depuis quelques années, un plus grand intérêt est accordé en recherche à l'axe vasopressine-hydratation. Des études épidémiologiques ont identifié une association positive entre les concentrations plasmatiques de copeptine, marqueur de la sécrétion de la vasopressine, et le déclin de la fonction rénale chez des populations à risque élevé de MRC. Dans la population générale, les données sont limitées. Les études expérimentales existantes appuient une causalité dans l'association entre des concentrations élevées de vasopressine et le déclin de la fonction rénale. Tous les aspects de la relation vasopressine-fonction rénale n'ont pas été explorés. Deux d'entre eux ont été abordés dans ce projet : 1) la contribution de la vasopressine aux complications rénales du diabète de type 2 (approche expérimentale) ; 2) l'association entre la copeptine et le déclin de la fonction rénale dans la population générale en tenant compte du sexe comme facteur d'interaction potentiel (approche épidémiologique). L'antagonisme du récepteur V2 de la vasopressine ralentit la progression de la néphropathie diabétique dans un modèle murin de diabète type 2. L'analyse des données de trois cohortes européennes de la population générale a montré que des concentrations élevées de copeptine sont associées au risque de MRC de façon similaire chez les hommes et chez les femmes. Ces données constituent de nouveaux arguments en faveur d'une diminution des concentrations de vasopressine et/ou de son action sur le rein, par un antagonisme pharmacologique ou par une augmentation des apports en eau.