L’imagination de la littérature, des romantiques à Sartre
Auteur / Autrice : | Riccardo Barontini |
Direction : | Didier Alexandre |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Littérature et civilisation française |
Date : | Soutenance le 07/12/2017 |
Etablissement(s) : | Paris 4 |
Ecole(s) doctorale(s) : | École doctorale Littératures françaises et comparée (Paris ; 1992-....) |
Partenaire(s) de recherche : | Laboratoire : Centre d'étude de la langue et des littératures françaises (1998-....) |
Jury : | Président / Présidente : Michel Murat |
Examinateurs / Examinatrices : Dominique Combe, William Marx, Jean-Jacques Wunenburger |
Mots clés
Mots clés contrôlés
Résumé
Cette thèse mène une enquête sur le concept d’imagination tel qu’il est abordé dans la réflexion littéraire de la période 1924-1948, dans le cadre plus vaste des rapports entre imagination et littérature à partir du romantisme. Elle interroge plus spécifiquement l’évolution du lien théorique établi entre la faculté imaginative et la définition des pouvoirs de connaissance de la littérature. Cette étude se compose de deux parties : la première, synthétique, met en relief les coordonnées du débat autour de l’imagination, dans la trajectoire qui mène jusqu’au XXe siècle. Quatre thématiques principales y sont développées : l’opposition entre imagination reproductrice et imagination créatrice, la centralité du modèle romantique, l’apport herméneutique des sciences humaines et la dialectique problématique entre ces deux derniers éléments, dans le contexte de la crise de légitimation que la littérature traverse dans l’entre-deux-guerres. La deuxième partie, se fondant sur une démarche analytique, se compose de chapitres monographiques consacrés aux théories de l’imagination élaborées par cinq auteurs principaux : André Breton, Gaston Bachelard, Roger Caillois, Armand Petitjean et Jean-Paul Sartre. Elle vise à étudier à la fois la spécificité de leur production et leur participation à un cadre commun, par l’analyse des différentes stratégies qu’ils emploient afin de préserver, par le concept d’imagination, un espace d’autonomie épistémologique pour la littérature.