Le syntagme nominal en mandarin et en français : le problème de la quantification
Auteur / Autrice : | Lei Zhu |
Direction : | Olivier Soutet |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Langue française |
Date : | Soutenance le 29/11/2017 |
Etablissement(s) : | Paris 4 |
Ecole(s) doctorale(s) : | École doctorale Concepts et langages (Paris) |
Partenaire(s) de recherche : | Equipe de recherche : Sens, texte, informatique, histoire (Paris) |
Jury : | Président / Présidente : Christiane Marque-Pucheu |
Examinateurs / Examinatrices : Samir Bajrić, Zhitang Yang-Drocourt |
Mots clés
Résumé
En mandarin, les déterminants du nom, démonstratifs et numéraux, sont en général antéposés au nom. Le français requiert la présence de l’article, une catégorie grammaticale absente du système nominal du mandarin qui indique la quantification au travers de la présence de classificateurs nominaux. Sur le plan de la morphologie nominale, en mandarin, une langue isolante, le nom se construit préférablement par le biais de la composition de différent traits sémantiques, tandis qu’en français, considéré comme une langue flexionnelle, le nom se révèle être lui-même le sème. Le déterminant et le nom s’accordent en genre et en nombre, alors que le nom en mandarin chinois ne distingue pas le genre et que les indications du nombre se font uniquement au travers de la présence de classificateurs. Comprendre ces différences est essentiel à l’acquisition de ces deux langues. Afin de faciliter la compréhension des fonctions de ces phénomènes grammaticaux pour les apprenants, ce travail doctoral propose des analyses et explications permettant à l’apprenant de franchir favorablement le « seuil » de la détermination nominale.