Auteur / Autrice : | Sharon Haret |
Direction : | Jacques Dürrenmatt |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Langue française |
Date : | Soutenance le 30/11/2017 |
Etablissement(s) : | Paris 4 |
Ecole(s) doctorale(s) : | École doctorale Concepts et langages (Paris) |
Partenaire(s) de recherche : | Equipe de recherche : Sens, texte, informatique, histoire (Paris) |
Jury : | Président / Présidente : Philippe Monneret |
Examinateurs / Examinatrices : Isabelle Chol, Serge Linarès |
Mots clés
Mots clés contrôlés
Mots clés libres
Résumé
Cette thèse est centrée sur l'image surréaliste, en particulier telle qu'elle apparaît dans les écrits d'André Breton. Si nous sommes conscients de l'impossibilité de réduire la complexité de l'image poétique surréaliste à une formulation simple, l'ambition de ce mémoire est de déterminer s'il est possible d'isoler des traits spécifiques de l'image surréaliste. La célèbre définition de l'image que propose Pierre Reverdy est dans un premier temps considérée comme une description de l'image surréaliste. L'examen de quelques exemples montre toutefois que cette définition ne s'applique pas en particulier à l'image surréaliste. D'autres moyens de recherche des hypothétiques traits distinctifs de l'image surréaliste sont donc considérés. Devant la nature opaque de certaines images surréalistes une approche formelle a été adoptée. Elle s'appuie en grande partie sur la vision de la figure de Michele Prandi qui y voit du langage incohérent relatif à notre ontologie ou aux contraintes qu'impose une construction syntaxique. On a comparé un corpus d'images surréalistes à un corpus d'images non surréalistes véhiculées par une même construction syntaxique. Plusieurs constructions ont été prises en compte. Certains traits liés à quelques structures particulières ont été relevés, d'autres à plusieurs structures.