Histoires d'intérieur(s). Essais de reconstruction de lieux de mémoire parisiens : les espaces intérieurs d’André Kertész et de Brassaï aujourd’hui
Auteur / Autrice : | Gabriella Cseh |
Direction : | Christian Doumet |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Littérature et civilisation française |
Date : | Soutenance le 22/06/2017 |
Etablissement(s) : | Paris 4 |
Ecole(s) doctorale(s) : | École doctorale Littératures françaises et comparée (Paris ; 1992-....) |
Partenaire(s) de recherche : | Laboratoire : Centre d'étude de la langue et des littératures françaises (1998-....) |
Jury : | Président / Présidente : Philippe Bazin |
Examinateurs / Examinatrices : Marianne Grivel, Michael Houlette |
Mots clés
Mots clés contrôlés
Résumé
L’objet d’étude de cette thèse porte sur les anciens lieux d’habitation parisiens d’André Kertész et de Brassaï, tels qu’ils existent aujourd’hui. Il repose sur une analyse de photographies puisées dans leurs archives et sur un travail de terrain effectué dans ces lieux désormais habités par d’autres occupants. La prise de contact avec les habitants actuels a été l’occasion d’une collaboration participative puisque ces images d’archives ont généré un travail de création collective : placés à différents postes, différents points de vue préalablement identifiés dans ces anciens clichés, ces habitants ont effectué eux-mêmes un travail de re-photographie simultané. Cette recherche est le résultat d’une expérience urbaine qui combine documentation, interprétation et création. L’étude de deux archives photographiques, nous a permis d’identifier sept intérieurs et de répertorier un corpus de cinquante-sept clichés d’époque. Le caractère social et interactif de notre méthode de travail vise à une meilleure appréhension de ces lieux d’habitation et de notre héritage culturel dans une perspective de transmission; l’aboutissement étant une production plastique, une image panoramique cumulant différentes époques dans un même espace. Pour l’étude des rapports relationnelles des images et la définition des champs de représentation et d’interprétation, nous nous sommes appuyés sur le schéma de l’intertextualité. Nous avons cherché des analogies permettant de comparer les créations re-photographiques avec le modèle genettien de l’intertextualité. Ce principe d’une organisation « intervisuelle » a été complété par des méthodes théoriques chronologiques, topographiques et médiatiques.