Thèse soutenue

Les suites instrumentales issues des opéras de Lully publiées à Amsterdam : études historique, philologique et musicale sur l’éditeur Estienne Roger (1665/66 - 1722)
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Auteur / Autrice : Megumi Shichijo
Direction : Raphaëlle LegrandSatsuki Inoue
Type : Thèse de doctorat
Discipline(s) : Musique et musicologie
Date : Soutenance le 24/01/2017
Etablissement(s) : Paris 4 en cotutelle avec Aichi university (Nagoya)
Ecole(s) doctorale(s) : École doctorale Concepts et langages (Paris)
Partenaire(s) de recherche : Laboratoire : Institut de Recherche en Musicologie (Paris ; 2014-....)
Jury : Président / Présidente : Akira Ishii
Examinateurs / Examinatrices : Rudolf Rasch, Ryuichi Higuchi

Résumé

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Les opéras de Jean-Baptiste de Lully (1632-1687) ont joui d’une diffusion européenne tant de son vivant que de manière posthume. Parmi les pays où ses opéras suscitèrent un véritable engouement, la Hollande bénéficiait d’une situation particulière. En effet, les opéras ont paru aussi bien dans les théâtres que dans l’édition musicale. Concernant l’édition musicale, la ville d’Amsterdam occupa un rôle primordial, où les opéras de Lully furent publiés non seulement en partitions générales et réduites, mais aussi en extraits vocaux et instrumentaux, dont les derniers ont pu être considérés comme les suites instrumentales. Celles-ci constituent un corpus exceptionnel dans la diffusion de l’opéra de Lully, car elles sont arrangées en 4 parties au lieu des 5 originairement présentées et ont joué un rôle intermédiaire entre l’opéra français et la suite d’orchestre allemande. Parmi les éditeurs contribuant à ce phénomène, il faut notamment distinguer un éditeur ayant exercé le commerce extensif : Estienne Roger (1665/66 - 1722). Au sein des recherches sur Roger, la publication de la musique instrumentale italienne et le commerce international représentaient deux enjeux majeurs. Pourtant, la place de la musique française dans ses éditions n’a pas suffisamment été évaluée, bien qu’elle ait atteint jusqu’à un tiers. Cette thèse traite de la particularité commerciale et éditoriale de ce domaine, en se focalisant sur les suites provenant des opéras de Lully. Trois points seront mis en examen : avantage de Roger en tant que libraire huguenot, son utilisation des catalogues lors de la vente des œuvres de Lully, caractéristiques musicales des suites par le biais de l’arrangement.