Le discours médiatique en Arabie Saoudite après les évènements du 11 septembre 2001
Auteur / Autrice : | Eiman Alhomoud |
Direction : | Françoise Finniss-Boursin, Frédéric Lagrange |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Sciences de l'information et de la communication |
Date : | Soutenance le 29/09/2017 |
Etablissement(s) : | Paris 4 |
Ecole(s) doctorale(s) : | École doctorale Concepts et langages (Paris) |
Partenaire(s) de recherche : | Equipe de recherche : Groupe de recherches interdisciplinaires sur les processus d’information et de communication (Paris ; 1992-....) |
: École des hautes études en sciences de l'information et de la communication (Neuilly-sur-Seine, Hauts-de-Seine) | |
Jury : | Président / Présidente : Francis Balle |
Examinateurs / Examinatrices : Salah Mejri, Adeline Wrona, Francis Yaiche |
Résumé
Jusqu’aux évènements du 11 septembre 2001, le discours produit et véhiculé par les médias saoudiens est resté figé dans un archaïsme complet, et ce tant sur le plan de la construction que celui de la transmission. Dépourvu de toute objectivité et d’inventivité, ce discours s’est distingué par son aversion pour les véritables questions sociales,politiques et culturelles qui taraudent la société saoudienne depuis que le pays est devenu le premier producteur mondial du pétrole et le premier importateur – dans la région du Golfe Arabo-persique - des produits manufacturés.Le présent travail tente de donner une lecture de l’évolution du discours des médias saoudiens après les évènements de 11 septembre 2001. Un corpus de 113 articles choisis, publiés par la presse locale, a fait l’objet d’une analyse approfondie visant à suivre cette évolution et en cerner les contours. L’examen de ce corpus nous a permis d’identifier l’émergence, au sein de la société saoudienne, de deux courants de pensée. Le premier courant est qualifié de libéral et est représenté par de nombreux intellectuels influents qui œuvrent pour plus de réformes et d’ouverture de la culture saoudienne sur l’étranger. Quant au courant opposé, il est incarné par les défenseurs d’une ligne traditionnelle qui estiment que l’ouverture sur l’Occident constituerait une menace sur l’identité et la culture saoudiennes.