Thèse soutenue

Baptême et baptistères dans l'Antiquité Tardive. Rituel, architecture, espace social
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Auteur / Autrice : Lucia Maria Orlandi
Direction : Béatrice CaseauSalvatore Cosentino
Type : Thèse de doctorat
Discipline(s) : Études médiévales
Date : Soutenance le 01/09/2017
Etablissement(s) : Paris 4 en cotutelle avec Università degli studi (Bologne, Italie)
Ecole(s) doctorale(s) : École doctorale Mondes anciens et médiévaux (Paris ; 2000-....)
Partenaire(s) de recherche : Laboratoire : Orient et Méditerranée (Ivry-sur-Seine, Val de Marne ; 2006-....)
Jury : Président / Présidente : Caroline Michel d'Annoville
Examinateurs / Examinatrices : Marina Falla Castelfranchi, Isabella Baldini Lippolis, Vincent Michel

Résumé

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Le but de notre recherche est celui de définir, pour la période du IVe au VIIe s., les aspects sociaux liés au baptême, c’est-à-dire l’ensemble des pratiques et des attitudes mentales engendrées dans la société par l’existence même du rituel baptismal, en intégrant cette perspective avec celle historico-liturgique et théologique ainsi que celle historico-artistique et archéologique. L’échantillon des zones analysées inclut en prévalence des provinces orientales, mais occidentales aussi, de façon à composer un cadre le plus ample et représentatif possible. Les données quantitatives archéologiques et topographiques, dérivées du fichage de 436 baptistères, ont été donc mises en relation avec l’évolution de la liturgie et du contexte historico-social dans les différentes régions, témoignée par les sources documentaires et la littérature critique. En conclusion, le baptême, avec tout l’imaginaire et les pratiques qui sont reliés et qui en dérivent, peut être considéré comme un élément fondamental dans la transformation structurelle de la société qui a lieu à l’époque tardoantique. Avec d’autres facteurs, il a concouru au processus de changement des fondements de la vie sociale, qui caractérisa la transition entre l’Antiquité et le Moyen Âge : le Christianisme devint progressivement un élément d’uniformité de l’identité collective, qui investissait, sur la base des mêmes idéaux, des classes sociales différentes par éducation, revenus et position hiérarchique. Un processus de « démocratisation » sociale, non dépourvu de contradictions, dont la première étape fut la généralisation du rituel baptismal.