Thèse soutenue

Physiocratie, saint-simonisme, agrarisme, à travers la famille Petit

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Auteur / Autrice : Bernard Jouve
Direction : Dominique BarjotPhilippe Régnier
Type : Thèse de doctorat
Discipline(s) : Histoire moderne et contemporaine
Date : Soutenance le 10/06/2017
Etablissement(s) : Paris 4
Ecole(s) doctorale(s) : École doctorale Histoire moderne et contemporaine (Paris ; 1994-....)
Partenaire(s) de recherche : Laboratoire : Centre Roland Mousnier (Paris ; 1999-....)
Jury : Président / Présidente : Marie-Claude Esposito
Examinateurs / Examinatrices : Philippe Régnier, Pierre Musso, Juliette Grange
Rapporteurs / Rapporteuses : Pierre Musso, Juliette Grange

Résumé

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La découverte du fonds Petit aux Archives départementales de l’Indre a permis de suivre une famille adepte successivement de trois théories économiques du XVIIIe et du XIXe siècle : la physiocratie, le saint-simonisme et l’agrarisme. Mme Nicolas Petit, par son achat massif de terres et sa philosophie humanitaire, son fils Alexis Petit par son militantisme saint-simonien et son petit-fils Paul Petit par son appartenance efficace à l’agrarisme sont les exemples du passage entre ces trois mouvements. Les dossiers contenus dans les Archives départementales de l’Indre permettent également de suivre le parcours saint-simonien d’Alexis Petit, proche de Prosper Enfantin qu’il accompagna en Égypte à la recherche des vestiges du Canal de Suez. Alexis Petit tentera une expérience de ferme industrielle communautaire dans les vues saint-simoniennes. Paul Petit sera un militant agrarien, secrétaire de la Société d’agriculture de l’Indre. Cette thèse a pour but d’exploiter les nombreuses données sur le saint-simonisme à travers les correspondances inédites et à travers les documents que contiennent les Archives départementales de l’Indre et de donner une version nouvelle de ce mouvement. Son but est également de démontrer que Saint-Simon et les saint-simoniens sont un chaînon notable de la transmission entre la physiocratie et l’agrarisme.