L'estampe et ses transferts : gravures françaises et copies allemandes (1650-1750)
Auteur / Autrice : | Flora Herbert |
Direction : | Marianne Grivel |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Histoire de l'art |
Date : | Soutenance le 15/06/2017 |
Etablissement(s) : | Paris 4 |
Ecole(s) doctorale(s) : | École doctorale Histoire de l’art et archéologie (Paris ; 1992-....) |
Partenaire(s) de recherche : | Laboratoire : Centre André-Chastel (Paris ; 2004-....) |
Jury : | Président / Présidente : Michèle-Caroline Heck |
Examinateurs / Examinatrices : Patrick Michel, Corinne Le Bitouzé | |
Rapporteur / Rapporteuse : Michèle-Caroline Heck, Guillaume Glorieux |
Mots clés
Résumé
Cette thèse de doctorat propose une réflexion sur les phénomènes de copies en matière d’estampe à travers la production d’éditeurs-graveurs allemands de la seconde moitié du XVIIe siècle et de la première moitié du siècle suivant. Parmi les principaux acteurs du monde de la gravure en Allemagne après la fin de la guerre de Trente ans, certains, à commencer par la famille des Küsel à Augsbourg, se sont largement investis dans la réalisation et l’édition de copies gravées. Parmi les modèles utilisés par ces graveurs, l’estampe française du XVIIe siècle tient une place centrale. Remises dans leur contexte historique, technique et artistique, ces copies permettent d’aborder un rapport à la reproduction et diffusion des images différent d’aujourd’hui. Trois niveaux de transferts sont dans ce cadre interrogés. Le premier se réfère à la pratique même du copiste, qui transfère son modèle sur une plaque à graver. Le deuxième niveau de transfert concerne plus spécifiquement les translations qui s’opèrent d’un pays à un autre. Enfin, le troisième interroge la manière dont le désir de s’approprier l’original se reporte sur la copie. Il s’agit ainsi de replacer ces phénomènes de copies dans leurs contextes de production respectifs mais aussi d’étudier ce qu’implique cette pratique, tout en tenant compte pour cela du rôle joué par son public.