Thèse soutenue

L’image de la tombe en Égypte ancienne. Histoire iconographique d’un motif (XVIIIe – XXIIe dynasties)
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Auteur / Autrice : Aude Semat
Direction : Dominique Valbelle
Type : Thèse de doctorat
Discipline(s) : Égyptologie
Date : Soutenance le 09/05/2017
Etablissement(s) : Paris 4
Ecole(s) doctorale(s) : École doctorale Mondes anciens et médiévaux (Paris ; 2000-....)
Partenaire(s) de recherche : Laboratoire : Orient et Méditerranée (Ivry-sur-Seine, Val de Marne ; 2006-....)
Jury : Président / Présidente : Dimitri Laboury
Examinateurs / Examinatrices : Chloé Ragazzoli, Annie Gasse, Guillemette Andreu-Lanoë

Résumé

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L’objet de cette étude est la représentation de l’architecture dans la peinture (ou architectura picta), en Égypte ancienne, à travers une étude de cas : la tombe comme motif iconographique au Nouvel Empire et au début de la Troisième Période intermédiaire.Après une mise au point sur les principes de représentation égyptiens et l’image architecturale en Égypte, dans toute sa diversité, l’étude porte sur l’évocation de la nécropole et des abords de la tombe dans l’iconographie. Une part importante de l’analyse est consacrée à la montagne en tant qu’objet figuré, notamment sa genèse à la XVIIIe dynastie, et aborde la question de la « représentation paysagère » en Égypte ancienne.L’architecture funéraire fait l’objet d’une mise en image à partir de la XVIIIe dynastie, dans le cadre de la représentation de rites funéraires sur les parois des tombes. Si les premières représentations sont conventionnelles et renvoient à l’architecture sacrée, elles intègrent au cours de la XVIIIe dynastie des éléments du réel, prenant pour modèle les tombes telles que se présentent au Nouvel Empire, c'est-à-dire des tombes pourvues d’une structure pyramidale. Cette image de la tombe à pyramide devient un motif du répertoire iconographique égyptien et perdure sur les cercueils et les papyri funéraires à la Troisième Période intermédiaire, après que les tombes à pyramide cessent elles-même d’exister. L’étude pose donc la question, en filigrane, du rapport au réel dans la peinture égyptienne, mais aussi de la fonction d’une telle image.