Auteur / Autrice : | Siraprapha Japakhang |
Direction : | Gisèle Grammare |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Arts plastiques et Sciences de l'art. Option arts plastiques |
Date : | Soutenance le 19/12/2017 |
Etablissement(s) : | Paris 1 |
Ecole(s) doctorale(s) : | École doctorale Arts plastiques, esthétique et sciences de l'art (Paris) |
Partenaire(s) de recherche : | Laboratoire : Institut ACTE (Paris ; 2012-...) |
Jury : | Président / Présidente : Karen O'Rourke |
Examinateurs / Examinatrices : Gisèle Grammare, Hélène Sorbé | |
Rapporteurs / Rapporteuses : Françoise Vincent-Feria, Dominique Berthet |
Mots clés
Résumé
Fruit de la transversalité de la nature morte dans la peinture depuis le XVIIe siècle à I’art de la période contemporaine, les expériences esthétiques de cette recherche ont été créées en observant les symboles de vanités retrouves dans la vie quotidienne. Le temps qui passe et le caractère éphémère de la vie ont été matérialisés par le biais de l’expérimentation. Figure principale de la recherche, le champignon pousse et se nourrit de l’objet mourant. Périssable par nature, l’illusion transparait à travers la création de simulacres de champignons en pâte a sel ou en résine qui ainsi défient le temps en prolongeant la vie de l’objet. Cette recherche se divise selon trois axes principaux : le premier a pour projet de rendre visible le temps en montrant sa trace sur les mediums. Le deuxième s’oriente vers l’accumulation de simulacres de champignons sur l’espace donne dans le but d’atteindre l’infini créant le vide métaphysique. La prolifération des champignons révèle au spectateur le « Memento mori ». Le troisième est la mise en acte de l’éphémère en créant l’œuvre comestible qui évoque la disparition du travail plastique par le spectateur. Les objets périssables, les matières évolutives, ou modifiées ainsi que le corps deviennent des « substances esthétiques ».