Méthode et métaphysique chez Descartes
Auteur / Autrice : | Joo-Jin Paik |
Direction : | Denis Kambouchner |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Philosophie |
Date : | Soutenance le 07/09/2017 |
Etablissement(s) : | Paris 1 |
Ecole(s) doctorale(s) : | École doctorale Philosophie (Paris ; 1998-....) |
Partenaire(s) de recherche : | Equipe de recherche : Centre d'histoire des philosophies modernes de la Sorbonne (Paris ; 1983-....) |
Laboratoire : Centre d'histoire et de philosophie des sciences (Nanterre) | |
Jury : | Examinateurs / Examinatrices : Frédéric de Buzon, David Rabouin, Denis Moreau |
Mots clés
Résumé
Descartes inaugure, dans le Regulae, l'idéal d'une science universelle par la méthode. La méthode cartésienne consiste avant tout à résoudre de la manière la plus parfaite possible les questions. Pour cela, il faut que l'esprit fonde sa solution sur l'expérience du réel tout en assurant qu'elle soit la solution la plus efficace possible. Dans ce sens, la méthode de Descartes comporte déjà un caractère métaphysique, car la recherche de la solution la plus efficace ne se sépare pas de la recherche d'une réalité absolue. La métaphysique cartésienne, étant le lieu où cet idéal de la méthode se réalise le mieux, fonde cette méthode sur l'expérience de la réalité absolue. Le cogito, ergo sum illustre le pouvoir de l'esprit de s'orienter par une expérience intérieure de l'esprit sur soi. Mais pour que ce pouvoir de l'esprit devienne une force productive du vrai, il faut que l'esprit participe à la puissance de Dieu tout en gardant son indépendance. Ainsi, la méthode s'étend jusqu'au fond de la métaphysique, si bien qu'elle devienne constitutive de l'unité de la métaphysique elle-même.