La métaphysique comme branche de la littérature fantastique : une lecture wittgensteinienne de Borges
Auteur / Autrice : | Florencia Di Rocco Valdecantos |
Direction : | Jocelyn Benoist |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Philosophie |
Date : | Soutenance le 18/09/2017 |
Etablissement(s) : | Paris 1 |
Ecole(s) doctorale(s) : | École doctorale Philosophie (Paris) |
Partenaire(s) de recherche : | Equipe de recherche : Centre de philosophie contemporaine de la Sorbonne (Paris ; 2002-....) |
Laboratoire : Centre de philosophie contemporaine de la Sorbonne (Paris ; 2002-....) | |
Jury : | Président / Présidente : Pierre Wagner |
Examinateurs / Examinatrices : Pierre Wagner, Markus Gabriel, Mercedes Blanco | |
Rapporteurs / Rapporteuses : Markus Gabriel |
Mots clés
Résumé
La métaphysique comme branche de la littérature fantastique : une lecture wittgensteinienne de Borges. L'une des formules de Borges tient que la "métaphysique" n'est qu'une branche de la littérature fantastique. Caractérisant la logique borgésienne d'une "ludique" herméneutique - celle de lire les textes philosophiques à partir des narrativités qu'ils autorisent- cette remarque semble pourtant soulever une question proprement philosophique : celle du statut de notre concept ordinaire d'objet. D'après la proposition wittgensteinienne, notre concept d'objet physique n'est qu'un concept "logique". La question demeure ainsi de savoir si nos jeux de langage ordinaire épuisent sa grammaire, et dans quelle mesure les fictions et les essais de Borges, qui jouent avec celle-ci, devraient être considérés comme un élargissement, ou bien comme une distorsion de la grammaire ordinaire de l'objet. Il s'agira ainsi d'interroger, d'un côté, si les textes borgésiens tolèrent une lecture analytique ; d'un autre, de démontrer comment la fiction, en recadrant à chaque fois le partage entre dire et montrer, permet d'en détourner, ou bien d'en dépasser la "logique".