Une parenté étrange : repenser l'animalité avec la philosophie de Merleau-Ponty
Auteur / Autrice : | Lucia Zaietta |
Direction : | Renaud Barbaras, Luca Vanzago |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Philosophie |
Date : | Soutenance le 16/11/2017 |
Etablissement(s) : | Paris 1 en cotutelle avec Università degli studi del Piemonte orientale Amedeo Avogadro |
Ecole(s) doctorale(s) : | École doctorale Philosophie (Paris ; 1998-....) |
Partenaire(s) de recherche : | Etablissement d'accueil : Università degli studi del Piemonte orientale Amedeo Avogadro |
Jury : | Examinateurs / Examinatrices : Renaud Barbaras, Luca Vanzago |
Rapporteurs / Rapporteuses : Étienne Bimbenet, Renato Boccali |
Mots clés
Résumé
Notre thèse de doctorat approfondit le thème de l’animalité à partir de Merleau-Ponty. La recherche est structurée en trois parties, qui suivent respectivement trois pôles de recherche : sujet-monde-intersubjectivité. La première partie s’interroge sur la possibilité de définir l’animal comme un véritable sujet. La phénoménologie de Merleau-Ponty reformule la notion de subjectivité et nous conduit à une définition de l’animal comme une existence incarnée, ouverte sur le monde et caractérisée par une conduite signifiante. Pourtant, il faudra s’interroger sur le statut d’une telle subjectivité. La deuxième partie de notre travail est consacrée à la notion d’espace. En particulier, nous nous interrogerons sur les espaces animaux, c’est-à-dire sur la notion de milieu. Enfin, le dernier chapitre de cette partie approfondit la différence entre milieu et monde. La troisième et dernière partie de notre travail prend en charge la question de l’intersubjectivité qui s’établit dans la relation entre l’animal et l’homme, dans leur spécificité et dans leur différence. Loin de proposer une sorte d’égalitarisme entre les deux, le véritable défi est de définir une notion de différence qui, d’une part, n’efface pas l’essence spécifique de l’être humain et qui, d’autre part, ne le détache pas de la continuité du monde naturel. Dans ce cadre, l’animal est reconnu selon son être-au-monde spécifique, alors que l’homme se profile comme une nouvelle dimension, sans perdre la parenté avec les autres vivants.