Traite des esclaves et commerce néerlandais et français à Madagascar (XVIIè et XVIIIè siècles)
Auteur / Autrice : | Rafaël Thiebaut |
Direction : | Bertrand Hirsch, Ulbe Bosma |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Histoire |
Date : | Soutenance le 21/11/2017 |
Etablissement(s) : | Paris 1 en cotutelle avec Vrije universiteit Amsterdam |
Ecole(s) doctorale(s) : | École doctorale d'Histoire de l'Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne (Paris ; 1992-....) |
Partenaire(s) de recherche : | Equipe de recherche : Institut des mondes africains (France ; 2014-....) |
Laboratoire : Institut des mondes africains (France ; 2014-....) | |
Jury : | Président / Présidente : Philippe Beaujard |
Examinateurs / Examinatrices : Bertrand Hirsch, Ulbe Bosma, Alicia Schrikker, Thomas Vernet | |
Rapporteurs / Rapporteuses : Richard Blair Allen |
Résumé
La traite des esclaves à Madagascar a provoqué de changements importants tout au long du XVIIe et XVIIIe siècles, aussi bien sur le plan politique, qu’économique et social. Les Néerlandais et les Français, présents à la colonie du Cap et aux Mascareignes étaient des acteurs de taille dans ces interactions commerciales complexes et symboliques. Des transformations sont perceptibles dès les premiers contacts, non seulement au sein des grands royaumes sakalava et betsimisaraka mais également jusqu’aux régions les plus recluses. Pourtant, les relations commerciales se complexifient dans la longue durée. En effet, une certaine continuité est identifiable sur toute la période étudiée. Le commerce maritime qui jouait un rôle primordial dans ces développements, concernait riz, bétail et captifs échangés contre piastres, armes à feu et toiles. Il a bouleversé la balance des pouvoirs et l’économie de la Grande Île. Le volume de la traite, calculé à partir de centaines d’expéditions néerlandaise et française, était déjà très substantiel avant le milieu du XVIIIe siècle.